Ecoland

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samedi 7 juillet 2007

Le paradoxe du Live Earth

Les "chanteurs internationaux" sont parmi les très gros pollueurs
Les "chanteurs internationaux" sont parmi les très gros pollueurs
Les "chanteurs internationaux" sont parmi les très gros pollueurs
Les "chanteurs internationaux" sont parmi les très gros pollueurs
Les "chanteurs internationaux" sont parmi les très gros pollueurs

Un concert et puis s'en vont, ils continueront à polluer
Un concert et puis s'en vont, ils continueront à polluer
Un concert et puis s'en vont, ils continueront à polluer
Un concert et puis s'en vont, ils continueront à polluer
Un concert et puis s'en vont, ils continueront à polluer

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OSLO (Reuters) - Les organisateurs de Live Earth, la série de concerts pour la lutte contre le réchauffement climatique organisée samedi, sont bien décidés à montrer l'exemple en limitant autant que possible les déchets et les gaz à effet de serre produits par l'évènement.

"Nous voulons fixer une nouvelle norme en matière de gestion des déchets et du recyclage", affirme ainsi John Rego, conseiller environnemental pour les huit sites concernés, où les concerts à l'initiative d'une organisation dirigée par l'ancien vice-président américain Al Gore s'étaleront sur 24 heures.

Sydney ouvrira le bal, puis Tokyo, Shanghai, Hambourg, Londres, Johannesburg, New York et Rio prendront tour à tour la relève.

L'objectif, poursuit Rego, est d'amener les gens à changer de style de vie pour enrayer les "dérèglements climatiques" dus à la consommation toujours croissante des énergies fossiles.

Toute l'électricité nécessaire aux concerts sera donc issue d'énergies renouvelables et les gaz à effet de serre produits par les moyens de transports des spectateurs et des stars seront compensés par des investissements en faveur des mêmes énergies renouvelables et de la sauvegarde des forêts.

Les scènes, qui verront défiler Madonna, Shakira ou Bon Jovi, pourraient être réutilisées après l'évènement.

A New York, les pneus usagés et autres bidons d'essence seront recyclés; les panneaux utilisés à Johannesburg serviront de toiture et les emballages des sandwiches vendus à Londres seront faits d'amidon comestible.

UN MILLION DE SPECTATEURS ATTENDUS À RIO

Une taxe de 30 centimes d'euros prélevée pour compenser les émissions de dioxyde de carbone viendra s'ajouter au prix des places à Hambourg et les billets de Sydney donneront accès aux transports en commun.

"Le but de Live Earth est de faire en sorte que des millions de personnes s'engagent réaliser des petits changements dans leur vie quotidienne et en réclament à leurs gouvernements et aux entreprises", insiste Rego.

Rio, où les concerts gratuits sur la plage de Copacabana pourraient attirer jusqu'à un million de spectateurs, sera sans doute le plus grand défi à relever en terme de nettoyage.

Deux cents personnes seront chargées de distribuer des sacs en pastique pour la collecte des déchets et des ramasseurs de boîtes métalliques ont été spécifiquement engagés pour l'occasion.

En ce qui concerne les gaz à effet de serre, les concerts ne devraient produire que le quart des 3.000 à 4.000 tonnes - dont la moitié provient des modes de transport utilisés par les spectateurs - émis d'ordinaire pour de telles manifestations, souligne Rego.

"C'est un dilemme pour Live Earth; ils doivent produire du dioxyde de carbone pour réduire le dioxyde de carbone", remarque Michael Buick, porte-parole de Climate Care, organisation qui encourage les investissements en faveur des énergies propres.

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