Ecoland

Ce blog est destiné à informer tout un chacun sur les problèmes écologiques les plus divers.

mardi 27 février 2007

Chiens top-modèles

Les mannequins efflanqués aux jambes qui n'en finissent plus sont totalement démodés : à New York, c'est tout juste si les top-modèles les plus en vogue vous arrivent au genou. En outre, ils marchent à quatre pattes et ne veulent pas entendre parler de régime. Le secteur des vêtements pour chiens est en pleine ascension. Nos compagnons canins vont désormais dans le caniveau accoutrés de pantalons à bretelles miniatures, de bottines vertes fourrées, de robes de soirée. "C'est un bébé pourri gâté", dit, gaga, Ellie Newman en caressant M. Bump, son chien chinois à crête âgé de 13 ans. M. Bump porte un manteau en cuir de chez Coach, bordé de fourrure noire, sur un gilet de cachemire blanc orné de carreaux marron, verts et roses. "Il a une garde-robe incroyable, à tomber", s'enflamme Mlle Newman. "Il faut bien s'occuper de nos amis à quatre pattes." L'an dernier, les Américains ont dépensé 39 milliards de dollars pour leurs animaux domestiques, d'après l'Association des fabricants américains de produits pour animaux domestiques (APPMA). Sur cette somme, 750 millions au moins ont été consacrés aux vêtements pour chiens, estime Bob Vetere, président de l'APPMA. "Les baby-boomers et les familles à double revenu et sans enfant considèrent leurs animaux comme des membres de leur famille." Le résultat est perceptible dans les boutiques chics pour animaux du centre-ville et sur Internet, où l'on peut tout acheter, des blousons à doublure de cuir aux tutus, et même un déguisement de Père Noël pour furet. Vetere a lui-même un labrador qui a porté des bois de renne et un bonnet rouge et blanc pendant les fêtes de fin d'année. "C'est ma femme, soupire-t-il. Alors que les chiens et moi, on est juste content de jouer avec une vieille balle de tennis." New York est au cœur de cette nouvelle tendance, même si Los Angeles n'est pas loin derrière. (Au Japon aussi, ça marche fort.) L'affaire est tellement dans le vent que l'on commence à déterminer des modes spécifiques selon les quartiers. Si vous vous rendez dans un parc canin de l'Upper East Side, plus conservateur, et où l'argent de vieilles fortunes traditionnelles coule à flots, vous croiserez sûrement plus de tweed, de fourrure véritable et autres accoutrements incrustés de diamants. Alors qu'au Village, le look est plus urbain, plus grunge, genre impers camouflés, cuir et cristal. "A New York, les gens ont beaucoup d'argent, explique Wendy Diamond, rédactrice en chef d'Animal Fair Magazine, un trimestriel "art de vivre" consacré aux animaux de compagnie. Or, de nos jours, les chiens "se doivent d'être à la mode". Jodi Cowen est aussi de cet avis. Eddie, son Havanais de 2 ans, possède six tenues, notamment un gilet turquoise bouffant, un sweat-shirt doublé de peau de mouton portant l'inscription "chien", et un sweat à capuche noire orné d'un os blanc. "C'est surtout pour moi, car je me sens plus belle en promenant un chien à la mode, parce qu'Eddie, lui, il déteste ses petits pulls", reconnaît-elle. "Notre ligne de printemps suit celle des podiums", confirme Laura McCann, directrice de Canine Styles, à Greenwich Village. "Les vêtements sport, comme les polos et les jupes de tennis, sont in cette année." Mais, parfois, les chiens donnent eux-mêmes le ton sur leurs propres podiums. En 1999, Animal Fair Magazine a lancé un défilé de mode canin caritatif et a demandé à de grands stylistes de plancher sur de nouvelles tendances. Laura Mc Cann reconnaît que le climat commercial a changé du tout au tout depuis qu'elle a commencé à vendre des vêtements pour chiens, il y a huit ans. "Quand nous avons ouvert, nous avions du mal à remplir les rayons, se rappelle-t-elle. Il n'y avait le choix qu'entre des trucs moches et bon marché, ou des produits haut de gamme, très chers. Nous vendions des pulls en cachemire à 250 dollars. Maintenant, ils sont proposés à 125 dollars."
Adam Piore, The Christian Science Monitor (Boston)

Libellés :

LE MONDE


Cette fois, le décor est britannique. Dans les jours qui suivent l'apparition, le 3 février, du virus H5N1 dans l'élevage de dindes du groupe Bernard Matthews, dans le Suffolk (Royaume-Uni), les autorités sanitaires communiquent spontanément sur un scénario convenu. "La première piste évoquée a été celle d'une transmission par la faune sauvage en l'absence de tout élément d'information", remarque François Moutou, vétérinaire et épidémiologiste à l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). Le 5 février, le ministre britannique de l'environnement, David Miliband, déclare qu'il n'y a "aucune sorte de lien" entre le foyer du Suffolk et ceux déclarés, les 19 et 25 janvier, dans deux élevages d'oies hongrois.
if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')}

Depuis, la génétique a démenti cette version. Les souches virales retrouvées dans les deux pays correspondent à 99,96 %. Une quasi-identité qui exclut un transfert du virus par un migrateur. Surtout, l'enquête sanitaire met en évidence des importations de viande de dinde hongroise en quantité : 256 tonnes entre le 1er janvier et le 2 février, destinées à être traitées dans l'usine de découpe attenante à l'élevage britannique. C'est l'une des clés de la contamination de l'exploitation de Bernard Matthews : sur le même site cohabitent un élevage de 160 000 dindes, un abattoir et une usine de découpe.
Mais, pour peu que celle-ci ait été effectivement la première infectée par de la viande hongroise, "cela n'explique pas précisément comment le virus s'est retrouvé dans l'élevage", dit M. Moutou. Répondre est d'autant plus délicat que le virus est apparu dans quatre hangars distincts et séparés. Les enquêteurs britanniques ont bien une piste : des mouettes ont pu jeter leur dévolu sur les déchets de l'usine de découpe et les disséminer sur l'ensemble du site. Des employés auraient ainsi pu introduire accidentellement, en marchant avec des chaussures souillées, des éléments infectés dans les hangars.
Ce scénario serait le bon que toutes les questions n'en seraient pas levées. Selon les informations fournies au Royaume-Uni par les autorités sanitaires hongroises, les cargaisons importées provenaient exclusivement de deux abattoirs, situés respectivement à 260 et 50 km de la ville de Szentes, où ont été localisés les deux foyers hongrois de janvier. C'est-à-dire hors de la zone de surveillance de 10 km établie autour des fermes touchées. Aucun manquement ne serait donc à déplorer. Mais, parmi les oies malades identifiées à Szentes, certaines sont-elles restées asymptomatiques suffisamment longtemps pour être acheminées dans l'un de ces deux abattoirs, enclenchant ainsi une chaîne de contaminations ayant abouti dans le Suffolk ? Nul ne sait.
Le transport d'animaux, vivants ou non, n'est cependant pas le seul vecteur du virus. "Les risques sont nombreux et concernent aussi les transports d'oeufs, de poussins, les échanges de matériels comme les cages, les abreuvoirs ou les mangeoires, explique Abdenour Benmansour, responsable de l'unité virologie et immunologie moléculaires à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). En outre, même s'il craint la chaleur et la dessiccation, le virus peut subsister plusieurs mois sur des matériaux inertes pour peu qu'il soit protégé par des matières organiques."
Avant que les deux foyers de Szentes ne soient détectés, fin janvier, la dernière apparition du virus en Hongrie (et dans le reste de l'Europe) remontait à juin 2006. Entre le virus du printemps dernier et celui tout récemment apparu, l'homologie est forte : les deux variants sont identiques à 99,4 %, selon les informations de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Cela suggère que le virus a subsisté dans cette partie de l'Europe pendant plus de six mois avant de resurgir. Et qu'il n'a pas, entretemps, été réimporté d'Asie.
Comment a-t-il survécu si longtemps dans le milieu ? Plusieurs organisations, dont l'association Birdlife, ont suggéré un lien possible avec les étangs d'aquaculture "fertilisés" grâce au lisier de volaille. Cette pratique traditionnelle, originaire de Chine méridionale, est également utilisée en Europe de l'Est. Elle permet d'accroître l'activité biologique des étangs et augmente les rendements des élevages piscicoles. Le risque est d'épandre les effluents d'élevages touchés par le virus aviaire. "Dans l'eau froide, le virus peut subsister deux à trois mois, confirme M. Benmansour. Toute dispersion des sorties d'élevages contaminés est extrêmement dangereuse." Elle pourrait, en particulier, contribuer à infecter la faune sauvage.
Autre hypothèse : le virus pourrait circuler au sein d'espèces sauvages - migratrices ou locales - qui ne manifesteraient aucun symptôme. Sporadiquement, des contacts de ces porteurs sains avec les volailles domestiques pourraient déclencher des bouffées épizootiques dans les élevages. "Mais, jusqu'à présent, il n'y a pas de preuve de l'existence d'un tel "réservoir" de la souche pathogène, précise toutefois M. Moutou. Même si la faune peut parfois jouer un rôle, on a plutôt le sentiment que l'essentiel de ce qui se passe aujourd'hui est lié à la multiplication rapide du virus dans les élevages et en particulier dans les grands élevages, qui lui donnent un potentiel multiplicateur énorme."
Jusqu'à présent, les organisations internationales chargées de la lutte contre l'épizootie ont eu, au contraire, tendance à mettre en cause les oiseaux sauvages et en particulier les grands migrateurs. La situation qui prévaut depuis le début de l'hiver 2006-2007 a changé la donne. Des cas sont réapparus dans des élevages en Asie, en Afrique et plus récemment en Russie, sans qu'aucune mortalité due au H5N1 soit constatée chez les migrateurs.
"L'hiver dernier, on avait tendance à dire que la faune sauvage était responsable de la diffusion du virus sur de nouveaux territoires, mais nous avons peut-être exagéré son rôle", dit Samuel Jutzi, directeur de la division santé et production animale à l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). Les autorités sanitaires russes, qui font face depuis le 17 février à un retour de l'épizootie, cherchent, elles aussi, d'autres vecteurs possibles du virus. Elles ont ainsi déclaré suspecter des trafics d'oiseaux exotiques dont l'exposition, sur le marché aux oiseaux de Moscou, aurait pu favoriser la transmission de la maladie à des volailles.
Des pays appliquant des mesures strictes de police sanitaire et exerçant un contrôle étroit sur leurs importations ont également connu, dans les derniers mois, un retour du virus. "L'influence des oiseaux sauvages est possible, mais le marché de la volaille est l'un des plus globalisés, dit M. Jutzi. Il y a tellement de mouvements d'animaux ou de produits animaux qu'on ne peut exclure que, même en Corée du Sud et au Japon, les foyers récemment apparus soient liés au commerce international." Le cas de l'élevage de Bernard Matthews ne serait alors pas une exception.
Stéphane Foucart
Article paru dans l'édition du 27.02.07.

Libellés :

lundi 26 février 2007

Exxon pire que Total ?

Total est l'entreprise Cac 40 ayant fait le plus de benéfices en 2006.-Total est impliqué dans la catastrophe de l'Ericka, transporteur de la cargaison de pétrole, cette compagnie rechigne de payer les dommages et intérêts relatifs à cette pollution.


Entendu sur France-Inter. Exxon compagnie pétrolière americaine a fait des bénefices encore plus prodigieux que Total , elle investit des fonds conséquents pour prouver que le réchauffement climatique c'est du pipeau.........Un peu à la manière des grandes compagnies cigarettières qui essayent de prouver l'innocuité de la cigarette.

Moralité l'adage qui prétend que le polluer est le payeur est loin d'être une réalité!

Libellés :

vendredi 23 février 2007

Planète des singes

Nous savons maintenant que certains chimpanzés préhistoriques chassaient avec des outils de pierre. Nous apprenons que des chimpanzés aujourd'hui chassent avec des lances .

Les chimpanzés aiguisent leurs lances avec des dents ont été observés au Sénégal .
Ces lances servent à chasser d'autres animaux , des primates à débusquer des petits animaux .
A ce petit jeu ce sont les jeunes femelles qui sont les plus douées .Elles transmettraient ce comportement à leurs jeunes .....


source :http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/6387611.stm

chimps 'used stone tools' 13 Feb 07 Science/Nature

Wild gorillas seen to use tools 30 Sep 05 Science/Nature

First chimpanzee fossils found 31 Aug 05 Science/Nature
chimpanzee culture 'confirmed' 22 Aug 05 Science/Nature

Libellés :

jeudi 22 février 2007

Les récifs artificiels de pneus: un désastre écologique

Les récifs artificiels de pneus: un désastre écologique

C'est l'histoire d'un projet bien intentionné qui a viré au cauchemar: à deux kilomètres au large de Fort Lauderdale, en Floride, un "récif" de deux millions de pneus entassés sur le fond marin est devenu au fil du temps un véritable désastre écologique. Lancé en 1972, le projet visait à construire le plus grand récif artificiel de pneus usagés. Il s'agissait de créer un nouvel habitat marin et des sites de plongée alternatifs pour alléger la pression sur les récifs naturels, tout en se débarrassant de pneus usagés encombrant les décharges. Plusieurs décennies plus tard, il apparaît clairement que c'est un échec total. Peu de vie marine est apparue, et des pneus se sont libérés de leurs attaches de nylon et d'acier, se répandant au fond de l'océan sur une superficie équivalente à 31 stades de football... Certains sont rejetés sur les plages. Des milliers d'autres se sont coincés dans le récif naturel situé à proximité, bloquant la croissance des coraux et dévastant la vie marine. Et ce genre de problèmes s'est vérifié avec tous les récifs de pneus créés dans le monde. "Ils tuent le corail", souligne William Nuckols, coordinateur de Coastal America, une organisation publique impliquée dans un projet de ramassage des pneus du récif de Fort Lauderdale, qui fera l'objet d'un programme-pilote d'un mois en juin. Au total, l'opération de nettoyage devrait durer jusqu'en 2010 et coûter à la Floride 3,4 millions de dollars (2,6 millions d'euros). En 1972, la firme Goodyear affirmait que le récif floridien "fournirait un abri pour les poissons et autres espèces marines", et évoquait également "les excellentes propriétés des pneus usagés comme matériau de récif". "La très bonne idée était de créer un habitat (...) afin de pouvoir multiplier par deux ou trois la faune marine dans la zone", souligne le professeur Ray McAllister, qui joua un rôle clé dans la création du récif. "Mais cela ne s'est pas passé ainsi. Avec le recul, je vois que c'était une mauvaise idée." Lors des dernières décennies, des récifs de pneus ont été érigés ailleurs dans le monde. "Nous avons jeté des millions de pneus dans les océans", souligne Jack Sobel, un chercheur de l'organisation Conservation des océans. "Je suis convaincu que les personnes qui faisaient la promotion des récifs artificiels de pneus étaient bien intentionnées et pensaient bien faire. Mais rétrospectivement, on comprend aujourd'hui que c'était une erreur." Contrairement aux grandes épaves de navire, les pneus sont trop légers et peuvent être emportés en cas de violentes tempêtes. La Virginie en a fait l'amère expérience. En 1998, l'ouragan Bonnie a dévasté un récif de pneus au large de l'Etat: les gommes ont dérivé vers le sud, finissant leur course sur des plages de Caroline du Nord. L'Indonésie et la Malaisie ont mené de vastes programmes de récifs de pneus dans les années 80 et commencent à en subir les effets indésirables, selon M. Sobel. Aujourd'hui, la plupart des pays ont renoncé à cette pratique. Les pneus récupérés au large de Fort Lauderdale seront recyclés dans des projets routiers ou pour produire du combustible, selon Michael Sole, chef du département de Protection de l'environnement de Floride. Et d'ajouter: "Cela va être un énorme travail de les remonter tous."

mercredi 21 février 2007

Ceci n'est pas une ânerie

Une ville de Sicile troque ses camions poubelles contre des ânes
La ville sicilienne de Castelbuono a décidé de remplacer sa batterie de camions poubelles par une escouade d'ânes, une manière plus écologique de collecter les ordures, selon les autorités locales.
Autrefois symbole de pauvreté, l'humble serviteur sur quatre pattes ouvre d'autres perspectives, déclare le maire Mario Cicero qui avance que les animaux sont moins onéreux et émettent moins de gaz à effet de serre que les camions.

"Nous avons eu cette idée (...) naturelle et pratique pour améliorer notre environnement", a déclaré Cicero.


Mais tandis que les ânes arpentent les rues pavées et donnent un côté pittoresque à la ville tout en ramassant les ordures classiques ou recyclables, certains habitants y voient plus un rude souvenir d'un passé difficile. "Nous devons aller de l'avant pas reculer, c'est comme un retour en arrière de 40 ans", commente l'un d'entre eux.
Reuters

Libellés : , ,