Une nouvelle émission téléréalité appelée "The Big Donor Show"proposée par une tv hollandaise BNN produite par Endemol, la société qui a produit Big Brother, soulève un véritable tollé aux Pays-Bas.Juger plutôt. A la fin du programme une femme malade en phase terminale (sic) fera un don de rein, à un receveur choisi parmi trois lauréats.

Les partis politiques ont protesté mais le radiodiffuseur BNN indique que la non-diffusion accentuera le manque du pays de donneurs. « C'est une idée folle, » a dit Joop Atsma, du parti chrétien qui fait partie du gouvernement.« Il ne peut pas être possible qu'aux Pays Bas, les votes lors d'une émission de télévision permettent de décider qui à droit à recevoir un rein.
L'autorisation du programme, doit être examiné avant vendredi minuit.

Les spécialistes des greffes de rein ont eux aussi condamné le programme.
Le donateur de 37 ans, identifié seulement sous le nom de Lisa, fera son choix basé sur l'histoire, le profil et la conversation des contestants avec leur famille et amis.

« Le scénario dépeint dans ce programme est moralement totalement inacceptable, » a dit professeur John Feehally, ancien président de l'association rénale du R-U. « L'émission ne fera pas la promotion du don d'organes. À la place elle causera la confusion et l'inquiétude.

« Les donneurs peuvent choisir altruistement de donner un de leurs reins - habituellement à un membre de famille. « Si les organes deviennent disponibles après que quelqu'un meure, les professionnels de santé avec l'accès aux informations détaillées sur ceux qui attendent une greffe prennent des décisions objectives au sujet de qui devrait recevoir ces reins particuliers. »

Le Président Laurens Drillich de BNN défend l'émission sous prétexte
que l'ancien président de BNN est mort de ne pas avoir reçu une greffe après une attente de 35 ans!

« Pendant des années et des années nous avons eu des problèmes dans les Pays Bas avec les dons d'organes et particulièrement des donations de rein, » Le contestant à 33% de chances de survivre à l'émission ce qui est beaucoup plus que dans la réalité!

Les « gens pourront-ils vivre ou mourir d'après les votes des téléspectateurs d'une émission de téléréalité ? Là question est posée

Une candidate PS recourt à l'affiche réutilisable

Pour la première fois, une candidate aux élections utilise des affiches réutilisables et recyclables. Talbia Belhouari, 3e sur la liste des suppléants PS dans l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde, a décidé de prôner les vertus d'un affichage écologique.

Ses affiches sont en plastic lavable et recyclable. Elles sont agrafées sur les panneaux électoraux et ses colleurs d'affiches se muent en décolleurs de celles que leurs concurrents viennent surcoller. La taille de ses affiches a été réduite de moitié verticalement. On ne voit apparaître qu'un demi visage.

En fonction de l'élection, un autocollant spécifique sera surcollé pour le numéro de la liste et la place de la candidate. Selon le conseiller en communication de Talbia Belhouari, ces affiches peuvent être réutilisées pour 3 campagnes électorales successives, ce qui représente une économie de 66%. (belga)

Une expo sur le climat auto-censurée pour éviter de déplaire

Une exposition de la Smithsonian Institution à Washington consacrée au réchauffement climatique a été modifiée et retardée de peur de déplaire au Congrès et à l'administration de George W. Bush, affirme un ancien directeur de musée.

Cette exposition du Musée d'histoire naturelle de Washington, qui s'est tenue d'avril à novembre 2006, portait sur la région arctique et les changements climatiques observés par les scientifiques occidentaux et les peuples indigènes. "Nous l'avons modifiée pour en adoucir le ton, rendre les informations scientifiques plus incertaines, être plus prudents. Nous étions inquiets qu'elle soit un sujet de controverse", a indiqué Robert Sullivan, ancien directeur en charge des expositions au National Museum of Natural History. Il a quitté la Smithsonian Institution il y a six mois.

Dans une tribune au Washington Post en avril, au lendemain de la démission forcée du patron de la vénérable institution, Lawrence Small, accusé de dépenses personnelles somptuaires aux frais du contribuable, M. Sullivan avait déjà dénoncé "la censure" de certaines expositions. "Une obsession pour se ménager le soutien et obtenir le budget octroyé par le Congrès a conduit à censurer des expositions et éviter les sujets controversés", écrivait alors M. Sullivan. Dans le cas de la présentation sur l'Arctique, alors que l'exposition allait être ouverte, la direction du musée a arrêté le projet et pris six mois pour faire une relecture des légendes. "Nous avons mis davantage l'accent sur l'incertitude des données scientifiques. Nous ajoutions par exemple une étiquette indiquant qu'un modèle scientifique de réchauffement à long terme pouvait être interprété différemment", a expliqué cet ancien responsable, admettant qu'il avait pris part à ces décisions.

"Personne ne nous demandait spécifiquement de le faire, ni le Congrès, ni la Maison Blanche. C'était insidieux, c'était toujours là comme une ombre. On avait le sentiment qu'il fallait être prudent", a-t-il expliqué. La Smithsonian Institution qui chapeaute 18 musées, est financée à 70% par des fonds publics. L'institution a réagi dans un communiqué à "ces allégations erronées faites par un ancien employé qui n'était ni un scientifique ni un commissaire d'exposition". "Jamais nous n'aurions fait une modification d'une exposition sur le changement de climat qui contredirait notre propre savoir ainsi que celui de scientifiques internationaux", s'est indigné le secrétaire général par intérim de la Smithsonian Cristian Samper.

"Pas un seul élément de la présentation n'a été changé du fait d'une pression supposée, externe ou interne", a ajouté le patron du département anthropologie du musée Daniel Rogers. Selon M. Sullivan en revanche, l'équipe de scientifiques responsable de l'exposition sur l'Arctique était "irritée" des changements. L'association américaine de défense des libertés ACLU a aussi dénoncé la censure. "Les chercheurs de la Smithsonian ne devraient pas être censurés, ni s'auto- censurer pour plaire aux dirigeants politiques du jour (...). L'Institution ne devrait pas avoir peur d'offenser ceux qui tiennent les cordons de la bourse", a affirmé l'ACLU dans un communiqué mercredi. "J'ai eu le sentiment qu'il fallait que je dise ces choses", a ajouté M. Sullivan.

"Ce ne sont pas des broutilles éthiques. L'institution Smithsonian doit avoir le courage et l'autorité de refuser ce genre de pressions budgétaires". Il y a un peu plus d'un an, le principal climatologue de la NASA avait dénoncé publiquement des pressions de l'administration Bush pour censurer ses travaux sur le réchauffement climatique. (afp)

Secheresse en Californie?

Un alligator qui hantait depuis 2005 les eaux d'un lac proche de Los Angeles (Californie, ouest) a enfin été capturé jeudi après avoir échappé aux autorités à de multiples reprises, a-t-on appris auprès des pompiers.

Surnommé affectueusement "Reggie" par les médias locaux, l'alligator avait été aperçu fin avril, pour la première fois en 18 mois. Il s'ébattait dans le lac Machado, une pièce d'eau de 2,3 km2 au milieu d'un jardin public de Harbor City, au sud de Los Angeles, où il a été finalement capturé. Reggie a été placé dans une camionnette qui faisait route en fin d'après-midi vers le zoo de Los Angeles, à 50 km au nord du lac, selon les images diffusées en direct par un hélicoptère de la chaîne de télévision locale KCAL9.

La municipalité avait dépensé sans succès quelque 200.000 dollars pour tenter de saisir l'animal, mis dans le lac par un amateur de reptiles après qu'il fut devenu trop encombrant. Cet homme, Anthony Brewer, a été condamné à trois ans de mise à l'épreuve et 45 heures de travaux d'intérêt général en avril 2006. Très communs en Floride et d'autres Etats du sud des Etats-Unis, les alligators ne vivent pas à l'état sauvage en Californie et il est illégal d'en posséder. (afp)

Un gorille sème la panique!

Un gorille s'échappe de son enclos dans un zoo de Rotterdam

Un gorille s'est échappé vendredi après-midi de son enclos au zoo Blijdorp à Rotterdam (Pays-Bas). Le parc animalier a été complètement évacué. Le personnel a été invité à rester dans les bureaux et à ne pas sortir jusqu'à la capture de l'animal.

Une femme blessée
On ignore comment le gorille a pu s'enfuir. Selon une télévision régionale, l'animal aurait causé d'importants dégâts dans le snack du zoo. Une femme a été blessée et transportée en ambulance vers l'hôpital. La porte-parole du parc animalier n'a pas pu donner de détails quant à la nature des blessures, qui ont pu être causées par l'animal ou par une chute lors de la fuite.

Une évacuation faite dans le calme
Une équipe du parc a été déployée sur les lieux pour tenter d'endormir l'animal à l'aide de fléchettes spéciales. Au moment de l'incident, il y avait beaucoup de monde dans le zoo, mais on ignore le nombre exact de visiteurs présents. Selon la porte-parole, il s'agit de plusieurs milliers de personnes. Elle a ajouté que les gens n'ont pas cédé à la panique. (belga)

Norman Foster imagine une ville 0 impact à Abu Dhabi

Norman Foster imagine une ville 0 impact à Abu Dhabi

Nos modes de vies et les villes telles qu’elles se sont créees rendent plus lourde la tache de les rendre moins "impactantes" sur l’environnement. La solution de batir une ville nouvelle, pensée depuis le début pour ça, coule alors de source...

Et c’est ce qu’ont fait Foster + Partners pour le projet Masdar à Abu Dhabi, la première ville au monde qui pourrait se vanter d’être 0 carbone et 0 déchets. Cette cité de 6 millions de m² a été demandée par l’ Abu Dhabi Future Energy Company et abriterait leur siège, ainsi qu’une université dévouée aux nouvelles idées concernant la production d’énergie.

Foster avait déjà réalisé quelques projet d’architecture durable - qui vont au delà de nos règles de HQE - comme la Green Library à Berlin, ou encore l’ Entertainment Center au Kazakhstan ; mais dans le cadre d’Abu Dhabi, on passe sur une autre échelle...


D’abord, le fait de dire 0 carbone + 0 déchets est une première dans le monde ! Pour atteindre le 0 carbone, la ville sera entièrement sans voitures. Du coup, transports en commun optmisés et étudiés aux petits oignons pour s’assurer que l’on n’ait pas à marcher plus de 200 mètres pour trouver un relai de transport.Possibilité aussi de bénéficier de transport rapide personnalisé, assurant le passage optimisé jusqu’aux limites de la ville.
En plus des transports en commun, des allées ombragées transperseront la ville créant ainsi des ambiances idéales pour ceux qui préfèrent marcher.

Niveau géographique, Masdar a été stratégiquement situé pour relier l’infrastructure principale de transport d’Abu Dhabi, et donc le centre ville ; mais aussi l’aéroport international.

Pour compléter le tout, je ne vous parle même pas de l’utilisation de l’éolien, de l’installation de fermes photovoltaiques, des champs pour les plantations et d’autres dédiés à la recherche, tout ceci tenant compte du fait que Masdar doit etre complètement auto-suffisante.

Beau projet donc je ne manquerai pas de vous donner des nouvelles...
source de l’info : Inhabitat

Par dim www.neomansland.org

Des logiciels libres pour un ordinateur écologique ?

Des logiciels libres pour un ordinateur écologique ?

A Paris, la Cité des Sciences et de l’Industrie avec l’APRIL, le mardi 22 mai de 18h30 à 19h45, une table ronde intitulée « Des logiciels libres pour un ordinateur écologique ? ». Le principal intervenant de ce débat est Michael Opdenacker. Président de la société de services Free-Electrons.com, il contribue également au "Linux Ecology Howto". Il exposera les moyens de réduire l’impact sur l’environnement de l’utilisation de l’informatique, notamment en terme de consommation d’énergie et de nuisances. L’accès est gratuit, sur inscription sur le site de l’APRIL. Si vous ne pouvez y assister, sachez que les débats sont proposés en direct au format OGG sur le serveur du Carrefour Numérique.

Freiner de 50% la déforestation tropicale, contre le réchauffement

Une diminution de 50% du taux actuel de déforestation tropicale dans le monde d'ici le début du siècle prochain représenterait jusqu'à 12% du volume total de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixé par le Giec pour 2100, selon une étude publiée jeudi.

Si un tel freinage dans les coupes opérées dans les forêts tropicales se concrétisait, la couverture forestière sauvée permettrait de retirer de l'atmosphère 500 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) annuellement, explique Christopher Field, responsable des recherches écologiques à la Carnegie, une institution privée de recherche.

Volume crucial
Ce volume pourrait être crucial pour atteindre l'objectif de réduction du CO2 pour 2100, établi par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) de l'ONU. Le rythme actuel de déforestation des zones tropicales entraîne une concentration de CO2 dans l'atmosphère de plus d'1,5 milliard de tonnes par an, qui autrement auraient été absorbées par les arbres coupés, contribuant considérablement au réchauffement de la planète, selon les estimations de ces experts.

Mais réduire la déforestation des zones tropicales dans les pays en développement est une tâche complexe, relèvent-ils. Traditionnellement, de nombreux pays voient dans leur forêt une ressource économique dont ils estiment pouvoir disposer comme bon leur semble.

Pour contrer cet argument, les solutions proposées consistent surtout en des incitations financières directes pour dissuader les coupes forestières, et à mettre en place des plans de gestion forestière pour valoriser différemment la forêt et limiter la déforestation à des zones à haute valeur agricole.

Jennifer Lopez menacée

(bum) - Jennifer Lopez reçoit des lettres de menaces provenant d'extrémistes de la protection des droits des animaux.

Souvent critiquée par le People for the Ethical Treatment of Animals (PETA), on reproche cette fois à l'actrice et chanteuse de promouvoir la violence faite aux animaux en portant des vêtements de fourrure.

Selon Female First, les lettres reçues la menacent « de la tuer en public, aussi sordidement que sont tués les animaux desquels elle porte la fourrure. »

Le chanteur Marc Anthony se dit soucieux de la sécurité de sa femme et engage du personnel supplémentaire pour surveiller ses apparitions publiques.

Réchauffement climatique: le Dalaï Lama critique les Etats-Unis et la Chine

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BERLIN (AFP) - Le Dalaï Lama, chef spirituel du bouddhisme tibétain, a critiqué la Chine et les Etats-Unis qui placent, selon lui, "leurs intérêts nationaux devant la protection de l'environnement", dans un entretien à la presse allemande paru mardi.

"Les Etats-Unis et la Chine placent leurs intérêts nationaux souvent devant l'environnement. C'est une vision étriquée parce qu'ils font partie du monde et qu'ils pâtiront aussi des conséquences du réchauffement climatique", a-t-il déclaré au quotidien populaire Bild. "Détruire l'environnement équivaut à un suicide", a-t-il ajouté, estimant qu'"il n'est pas encore trop tard bien qu'ils soit déjà très tard" pour agir. Soulignant l'importance des "chercheurs", il ajoute "nous devons porter beaucoup plus attention à leurs prévisions et leurs estimations". Et il appelle les grandes entreprises à "davantage réfléchir aux conséquences de leurs activités sur l'environnement". Le Dalaï Lama, 71 ans, doit recevoir samedi un prix à Leipzig (est). Une conférence de l'Onu sur le climat est réunie depuis lundi à Bonn (ouest de l'Allemagne) en présence de quelque 200 représentants gouvernementaux et experts du monde entier pour plancher sur les détails de la lutte contre le réchauffement climatique et la stratégie d'ensemble à adopter.

Attention au boeuf aux hormones

Les preuves des méfaits s’accumulent.

Alors que j’étais en train d’attendre dans la salle d’attente de mon docteur… en lisant un article paru dans « Le Quotidien du Médecin »… je suis tombé sur une étude publiée dans « Human Reproduction » du 28 mars 2007, et dirigée par Shanna Swan de l’université de Rochester. Cette étude a été réalisée entre 1999 et 2005 dans cinq villes du nord des Etats-Unis. Elle suggère que la consommation maternelle de « viandes aux hormones » pourrait altérer la qualité du développement des testicules chez le fœtus mâle et affecter ses capacités reproductives.

Les hommes dont la mère mangeait beaucoup de viande de bœuf pendant la grossesse avaient une concentration de spermatozoïdes de 42,1 millions/mm3, tandis que ceux dont la mère était une faible consommatrice en avaient en moyenne 56,9 millions/mm3. Ce qui fait une différence de 24,3%. Cela multiplie par plus de 3 le nombre de personnes ayant un taux de spermatozoïdes inférieur au seuil de fertilité de l’OMS, qui est de 20 millions/mm3.

La baisse de la qualité du sperme a été reliée à la présence de stéroïdes anabolisants et autres xénobiotiques. Des hormones de croissance telles que du diéthylstilbestrol ont été utilisées aux Etats-Unis de 1954 jusqu ‘en 1979. Et d’autres hormones, comme l’estradiol, la testostérone, la progestérone, le zéranol, l’acétate de trenbolone et le mélengestrol, ont continué à être utilisées. Des résidus de ces produits sont présents dans la viande. La FDA a restreint leur usage en définissant seulement une « dose quotidienne acceptable ». L’effet sur le sperme des garçons, plusieurs dizaines d’année après l’exposition in utero, n’avait pas été prévu quand ces directives ont été élaborées. En Europe, l’usage de ces hormones a été interdit après 1968.

Plusieurs remarques doivent être faites :

Nous avons eu raison de ne pas suivre les américains dans cette fuite en avant capitaliste du toujours plus, toujours plus vite !

Ces études doivent nous inciter à être très prudent et doivent être considérées comme des leçons pour l’avenir… et notamment au sujet des OGM !

Comme dit le Pr Jacques Testar : « Ne pas suivre les américains est parfois considéré par certains comme prendre du retard… mais à force d’être en retard sur des conneries : on finira par être en avance ! ».

http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=750
L’article présentant cette étude dans la revue "Human Reproduction" :
http://humrep.oxfordjournals.org/...

O Rossignol.

Le chimpanzé est il une personne?

C'est une question insolite que va devoir trancher la justice autrichienne: le chimpanzé, qui partage avec les humains plus de 95% de son patrimoine génétique, est-il une personne? Et, à ce titre, peut-il être considéré comme une entité juridique dotée de droits spécifiques?

Derrière son apparence saugrenue, l'affaire est suivie de près par les primatologues, et plus généralement par les défenseurs des droits des animaux, car elle pourrait esquisser un début de jurisprudence en matière de droits fondamentaux à accorder aux singes les plus évolués.

L'affaire a été lancée en début d'année par une association autrichienne de défense des droits des animaux, l'Association contre les élevages industriels d'animaux, qui s'était émue du sort de deux chimpanzés, Hiasl et Rosi, après la faillite de la réserve animale qui les accueillait depuis un quart de siècle.

Craignant que les deux primates ne se retrouvent sans abri, l'association a fait appel à la générosité de donateurs pour subvenir aux besoins de Hiasl et Rosi, dont les factures alimentaires et vétérinaires s'élèvent à environ 5.000 euros par mois. Des donateurs se sont effectivement manifestés, mais une difficulté juridique est apparue: en vertu du droit autrichien, seule une personne peut être bénéficiaire de donations individuelles.

Il y avait aussi la solution d'une fondation qui récolterait les dons destinés à Hiasl et Rosi, mais cela n'aurait pas empêché une vente des deux singes et leur éventuel départ d'Autriche, pays où ils sont actuellement protégés par des lois très strictes contre les traitements cruels infligés aux animaux.

Les militants de l'association ont donc imaginé d'engager une procédure judiciaire devant les tribunaux autrichiens pour que Hiasl puisse être légalement déclaré comme étant une "personne". Le chimpanzé mâle de 26 ans, qui peut vivre jusqu'à 60 ans en captivité, pourrait ainsi bénéficier d'un tuteur veillant sur ses intérêts et d'un statut juridique lui permettant de recevoir des donations.

"Notre principal argument est de dire que Hiasl est une personne et qu'il a des droits légaux", a souligné Me Eberhart Theuer, avocat de l'association basée à Vienne. "Nous voulons parler du droit de vivre, du droit de ne pas être torturé, du droit à la liberté sous certaines conditions. Il n'est pas question ici du droit de vote".

"Si nous pouvons obtenir que Hiasl soit déclaré une personne, il aurait le droit à la propriété. Ainsi, si les gens souhaitent lui faire des donations, il aurait le droit de les recevoir", a expliqué Me Theuer, qui s'est dit prêt, si nécessaire, à porter l'affaire devant la Cour européenne des droits de... l'Homme à Strasbourg.

Pour l'instant, la justice autrichienne a refusé de se prononcer sur le fond. Lors du jugement rendu le 24 avril en première instance, la juge Barbara Bart a rejeté la demande de mise sous tutelle, estimant que Hiasl ne remplissait pas deux critères-clés: l'existence d'un handicap mental ou d'une urgence.

Martin Balluch, le scientifique qui dirige l'Association contre les élevages industriels d'animaux, a fait appel de ce jugement devant un tribunal fédéral, qui devra se prononcer sur la question du tutorat. La date du procès en appel n'a pas encore été fixée.

"Les chimpanzés partagent 99,4% de leur ADN avec les humains", argumente M. Balluch. "D'accord, ce ne sont pas des homo sapiens. Mais ils ne sont évidemment pas non plus des choses, seule autre option contenue dans la loi".

Tous les défenseurs des droits des animaux ne sont pas prêts à suivre cette association dans son argumentaire. Michael Antolini, président de la Société autrichienne de prévention de la cruauté faite aux animaux, juge le débat absurde. "Je ne veux pas passer pour un imbécile", a-t-il lancé, en ironisant sur la possibilité à terme pour un singe de zoo de demander, par exemple, des droits sur les photos prises de lui...

La grande aiguille de la Pendule de l'apocalypse avancée de 2 mn

La fin du monde approche, a affirmé mercredi le Bulletin des scientifiques nucléaires, en avançant de deux minutes la grande aiguille de la Pendule de l'apocalypse, symbolisant l'imminence de l'Armageddon atomique. La grande aiguille indique à présent minuit moins cinq.

"Nous sommes au seuil d'un second âge nucléaire. Le monde n'a pas fait face à des choix aussi périlleux depuis que les premières bombes atomiques ont été lancées sur Hiroshima et Nagasaki", a affirmé ce groupe de scientifiques de renom.

"Le récent test nord-coréen d'une arme nucléaire, les ambitions nucléaires iraniennes, l'accent une nouvelle fois mis sur la présence continue de quelque 26.000 armes nucléaires aux Etats-Unis et en Russie sont symptomatiques de l'incapacité à résoudre les problèmes posés par la technologie la plus destructrice sur Terre", a-t-il précisé.

L'astrophysicien britannique Stephen Hawking, professeur à l'université de Cambridge, a insisté sur un second péril qui menace la planète: le réchauffement climatique. "Nous voyons un grand péril si les gouvernements et les scientifiques ne prennent pas maintenant des mesures pour rendre les armes nucléaires obsolètes et mieux prévenir le changement climatique", a-t-il déclaré. "Il est à présent minuit moins cinq", a-t-il insisté.

C'est la première fois depuis février 2002 que la grande aiguille de cette pendule est avancée. Créée en 1947 par des scientifiques de Chicago ayant participé au projet Manhattan, elle symbolise les dangers des armes nucléaires pour l'humanité. Le projet Manhattan est à l'origine de la création de la bombe atomique, dont la première a été lancée sur Hiroshima, au Japon, le 6 août 1945.

Arbres génétiquement modifiés

Des Ormes OGM cultivés clandestinement en Grande Bretagne.
8 mai 2006

Le gouvernement a du admettre pour la première fois la semaine dernière que des peupliers, pommiers, et eucalyptus génétiquements modifiés ont été cultivés en plein air dans les trois comtés du Berkshire, Derbyshire et Kent.

Cet aveu survient peu après que les ministres de plus de 100 pays réunis lors de la conférence sur la biodiversité tenue par l’ONU à Curitiba, Brésil aient exprimé leurs craintes en la matière et réaffirmé l’importance du « principe de précaution ».

Environ 16 pays au monde produisent des arbres OGM, et plus d’un million ont déjà été plantés en Chine. Au moins 24 espèces allant de la papaye au bouleau argenté et de l’olivier au teck, ont fait l’objet d’expérimentations OGM. Parmi celles-ci, les cultures les plus fréquentes sont celles du peuplier, du pin et de l’eucalyptus.

Les procédés de manipulation génétique parviennent à accélerer la croissance : les peupliers OGM peuvent pousser quatre fois plus rapidement que les arbres naturels. Il permettent également de réduire la teneur en lignine, qui renforce les arbres mais rend le bois plus difficile à travailler lorsqu’il s’agit de le réduire en pulpe puis de la blanchir lors de la production de papier.

D’autres modifications leur permettent de produire leurs propres pesticides pour combattre les insectes, de résister aux maladies ou leur permettent de supporter les doses importantes d’herbicides de sorte que ces plantations puissent être traitées massivement traitées sans nuire aux arbres.

Un oranger OGM, développé en Espagne, porte des fruits après seulement un an, au lieu de six normalement. Les scientifiques danois ont également travaillé sur des sapins de Noël modifiés afin que leurs aiguilles ne tombent pas.

Les ministres réunis au Brésil se sont inquiétés des risques de dissémination de semence OGM. Les pollens peuvent voyager jusqu’à 2.000 kilomètres, et compte tenue de la durée de vie des arbres, pourraient constituer une menace à long terme pour les forêts du monde.

Les gènes qui produisent des insecticides risquent de décimer les écosystèmes de forêt tropicale, le plus riche sur terre ; et ceux qui réduisent la lignine rendraient les arbres plus vulnérables aux parasites.

Avant les révélations faites par The Indépendant, le Ministère de l’Environnement Britannique niait que des arbres OGM aient été semés en plein air en Grande-Bretagne, .

La plupart des plantations qui existaient ont été détruites par des protestataires ou il a été mis fin à ces expériences. Les seuls arbres OGM présents en Grande-Bretagne sont maintenant des ormes, résistants à la maladie qui atteint cet arbre qui sont cultivés dans « un environnement contrôlé » quelque part auprès de Dundee, en Ecosse.

Les scientifiques qui les développent ont déclaré n’effectuer aucune plantation en extérieur parce qu’ils craignent le « terrorisme » de protestataires anti-OGM. Ils ne souhaitent pas non plus faire connaître avec précision le lieu de l’expérimentation ni préciser le nombre de plants, mais confirment qu’il y en a « plus que cent » .

Le point sur les expérimentations anglaises

- Orme

Les scientifiques de l’université d’Abertay qui maintiennet le secret sur leurs expèrience, espèrent pouvoir remplacer les 20 millions d’individus morts de la maladie qui a décimé cette espèce. Peuplier

- Peuplier

Développé au centre de recherches de Jealotts par Bracknell et Berks, l’espèce a été modifiée afin que la pulpe de bois soit plus blanche pour faciliter la production de papier. La plupart des cultures ont été détruites par des protestataires.

- Eucalyptus

Les recherches ont été menées par Shell Research Ltd pour les entreprises Sittingbourne et Malling, situées toutes les deux dans le Kent. L’arbre a été modifié pour résister à l’utilisation des herbicides. L’expérience a désormais pris fin.

- Pommier

Des pommiers modifiés pour résister aux insectes parasites et aux maladies fongiques, avaient été développés par l’université de Derby, mais ont depuis été détruits par des protestataires.