Ecoland

Ce blog est destiné à informer tout un chacun sur les problèmes écologiques les plus divers.

samedi 31 mars 2007

8,5 sur 20 pour Nicolas Sarkozy!

Nicolas Sarkozy quitte Nicolas Hulot et les associations écologiques sur "des divergences"

AP | 31.03.2007 | 20:29

"On reste sur des divergences", a commenté samedi le directeur de campagne de Greenpeace France Yannick Jadot, après une rencontre entre Nicolas Sarkozy et Nicolas Hulot et plusieurs représentants d'associations écologistes.

"Il y a des divergences importantes sur les ruptures à engager pour qu'on aille vers une société plus respectueuse de l'environnement", a rapporté Yannick Jadot, interrogé par l'Associated Press après une rencontre d'environ une heure avec le candidat de l'UMP à Paris.

Sandrine Mathy, la présidente du réseau Action climat, a déploré que le candidat de l'UMP ne se soit engagé lors de cette rencontre sur "aucun" des moratoires défendus par le collectif Alliance pour la Planète (sur la culture des OGM, la construction de nouvelles autoroutes, d'incinérateurs et du réacteur EPR). "Il apparaît plus ouvert sur les OGM", a-t-elle toutefois nuancé, expliquant qu'il n'est "pas complètement exclu qu'on ait un moratoire sur les OGM" si le président de l'UMP était élu à la présidentielle.

Nicolas Sarkozy a renouvelé sa proposition d'ouvrir "un grand 'Grenelle' de l'environnement en septembre" et entend réunir les associations dès la semaine suivant son élection pour qu'elles définissent l'ordre du jour. Un pas salué par les responsables contactés, même si "ce qu'on souhaite d'un candidat, c'est qu'au-delà du fait d'engager des débats, il affirme des choix qui engagent la société", selon les termes de Yannick Jadot.

Ce dernier salue aussi les positions de Nicolas Sarkozy sur la fiscalité environnementale, notamment sur la mise en place d'une TVA à taux réduit pour les produits respectueux de l'environnement.

L'Alliance pour la planète, qui a noté les programmes des candidats en fonction de leurs objectifs en matière d'environnement, a attribué 8,5 sur 20 à Nicolas Sarkozy. AP

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jeudi 29 mars 2007

Un député contre le lobby routier

France Nature Environnement remet ses Prix Hérissons 2007


Prix Hérissons 2007 : « Les bonnes et mauvaises pratiques dévoilées au grand jour ». La fédération France Nature Environnement a tenu samedi 24 février à Paris son assemblée générale 2007. Au cours de cette journée, les prix hérisson de cristal et hérisson de plomb, destinés à récompenser ou, au contraire, à dénoncer l'action d'un élu, d'un chef d'entreprise, ont été décernés par la centaine de représentants associatifs présents.

Selon la fédération France Nature Environnement, « ces récompenses permettent de mettre en avant une action exemplaire que nous voudrions voir reproduite et, à l'inverse, une politique n'allant pas dans le sens des défis liés à l’environnement et à l’énergie que nous devons relever. »

Se sont distingués dans la catégorie cristal, les « courageux » maires Pyrénéens favorables à l'accueil des ours slovènes relâchés dans le milieu naturel : René RETTIG, Maire de Luchon, Rolland CASTELLS, Maire de Bagnères de Bigorre, Alain LADEVEZE, Maire de Burgalays et François ARCANGELI, Maire d'Arbas. Plus généralement, il s'agissait de dénoncer les violences d'ultras envers les défenseurs du patrimoine naturel, de la part de chasseurs ou d'adeptes des sports mécaniques, type 4x4 et quads.

Monique LOZE, Maire d'Arzon, s'est également vu remettre une récompense pour son Plan Local d'Urbanisme, limitant considérablement l'urbanisation de cette commune du Golfe du Morbihan. Cela va à l'inverse du bétonnage des côtes souhaité par bon nombre de maires sur le littoral français.

Dans la catégorie plomb, c'est Emmanuel BERTRAN de BALANDA, Directeur de l'usine COMURHEX-AREVA de Narbonne, qui s'est vu distingué. Selon la fédération France Nature Environnement, « ce site transforme les concentrés miniers d'uranium en tétrafluorure d'uranium, qui est nécessaire à la fabrication du combustible des centrales nucléaires. Plusieurs graves accidents se sont produits, comme la rupture de digues de bassins de décantation provoquant le déversement de boues nitratées et chargées d'uranium et de thorium 230. La gestion de ces accidents répétés a été inacceptable (retard dans le signalement des fuites, lenteur des expertises…). Ce prix revêt une importance particulière, en cette période d'échéance électorale, où le nucléaire est présenté par plusieurs candidats comme une énergie propre et sans risque. »

Enfin, c'est le Directeur de la Direction de l'Agriculture et de la Forêt de la Martinique, Gilbert FOURNIER, qui a « été épinglé » par la fédération France Nature Environnement. « Cette administration a lamentablement instruit un dossier de travaux hydrauliques destinés à prélever jusqu'à 80% du débit d'étiage de la Grande Rivière, cours d'eau d'une haute valeur écologique. L'Etat, en l'occurrence la DAF, était à la fois juge et partie dans cette affaire, ce qui a été sanctionné par la justice administrative », estime France Nature Environnement.

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mercredi 28 mars 2007

Crocodile Woman

Arrestation d'une trafiquante palestinienne de crocodiles









JERUSALEM (AFP) - Une Palestinienne qui tentait d'introduire en contrebande trois crocodiles vivants dans la bande de Gaza a été arrêtée dimanche à Rafah, à la frontière avec l'Egypte, par les surveillants européens du terminal routier, a indiqué une porte-parole de la mission européenne.

La trafiquante avait dissimulé sous sa robe à l'aide de bandes adhésives les trois sauriens, d'une quarantaine de centimètres de longueur, au niveau du ventre, a précisé Maria Telleria Chavarri,. "Sa taille imposante a immédiatement attiré l'attention des surveillants européens, qui ont découvert les crocodiles après sa fouille corporelle", a-t-elle ajouté. La Palestinienne a de son côté indiqué qu'elle entendait vendre ces crocodiles au zoo de la ville de Gaza. Dans le passé, les surveillants européens ont déjà eu d'autres surprises en arrêtant des contrebandiers qui tentaient de passer en fraude dans la bande de Gaza des oiseaux exotiques et même un tigre, a encore dit Mme Telleria Chavarri. "Le trafic de ces animaux est illégal, et les crocodiles sont une espèce protégée, selon les règles établies par l'ONU", a-t-elle souligné.


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mardi 27 mars 2007

mardi 27 mars 2007, mis à jour à 09:36

Greenpeace occupe la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire

Douze militants de Greenpeace ont pénétré dans la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) pour protester contre la construction prochaine de l'EPR à Flamanville (Manche), rapporte l'association écologique.

Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire chez Greenpeace, a expliqué que ces douze personnes s'étaient arrimées sur une des deux tours de refroidissement de la centrale afin d'y inscrire "des slogans d'opposition à la construction de l'EPR" (European pressurized reactor), le réacteur nucléaire de troisième génération.

Le site de Belleville-sur-Loire a été choisi, a-t-il dit, "parce qu'il est situé au coeur de la France et que tout le monde est concerné par le projet EPR".

La centrale de Belleville-sur-Loire est équipée de deux réacteurs de 1.300 MW chacun.

Les militants "sont actuellement en train de grimper sur la tour Est de la centrale", précise l'organisation écologique dans un communiqué.

«Le projet de réacteur nucléaire EPR a été décidé sans véritable débat démocratique. La France n'en a pas besoin pour satisfaire sa consommation d'énergie et des études démontrent qu'une fois construit l'EPR sera le réacteur le plus dangereux au monde», a déclaré Frédéric Mariller, chargé de la campagne nucléaire de Greenpeace France, selon le communiqué.

Greenpeace demande au gouvernement de ne pas signer "dans la précipitation électorale" le décret d'autorisation de la construction de l'EPR, actuellement sur les bureaux des ministres de l'Economie, de l'Industrie et de l'Ecologie.

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lundi 26 mars 2007

Knut une marque

Ourson Knut: le zoo de Berlin dépose le nom en tant que marque

BERLIN - Le zoo de Berlin a déposé le nom de l'ourson Knut en tant que marque, après le succès médiatique inattendu de cet ourson polaire élevé par les hommes. La direction du parc animalier a prévu qu'il amènera 300.000 entrées supplémentaires en 2007.

"Nous allons bientôt mettre des produits Knutsur le marché, nous avons déposé le nom de Knut en tant que marque", a affirmé Vivian Kreft, une responsable du zoo au quotidien dominical "Bild am Sonntag". Le zoo compte toucher les bénéfices de la vente de souvenirs, tels des T-shirts et des tasses.

Rejeté par sa mère à sa naissance au zoo de Berlin le 5 décembre, l'ourson blanc Knut élevé par les hommes est devenu la coqueluche des médias internationaux, qui en ont fait un symbole de la destruction de la biodiversité et de la catastrophe climatique.

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jeudi 22 mars 2007

Un autre candidat écologiste !

Frédéric Nihous,
candidat de CPNT

NOUVELOBS.COM | 22.03.2007 | 15:34



Le successeur de Jean Saint-Josse, chasseur émérite et juriste de formation, veut défendre la "ruralité" et lutter contre la désertification des campagnes".

Le candidat CNPT à la présidentielle Frédéric Nihous

Frédéric Nihous porte à 39 ans les couleurs du mouvement Chasse, Pêche, Nature et Traditions dans la campagne présidentielle. Ce chasseur émérite entend y défendre la "ruralité".
Désigné candidat à plus de 82% par les délégués de CPNT le 2 septembre dernier, Frédéric Nihous, marié et père de deux enfants, est né le 15 août 1967 à Valenciennes dans une famille d'origine polonaise.
Juriste de formation, il est titulaire d'un doctorat de 3e cycle en droit économique international. Depuis 1999, il était secrétaire général du groupe CPNT au Parlement européen. Installé à Pau (Pyrénées-Atlantiques) depuis 2002, il était depuis directeur politique du mouvement CPNT.
Frédéric Nihous a dirigé la campagne de Jean Saint-Josse pour la présidentielle de 2002. Celui-ci avait alors recueilli 4,23% des voix. En 2007, c'est Jean Saint-Josse qui sera le directeur de campagne de Frédéric Nihous, le leader du mouvement ayant choisi de ne pas se représenter.

"Contre la désertification des campagnes"

Chasseur depuis l'âge de 16 ans, Frédéric Nihous dirige plusieurs associations de chasseurs de gibier d'eau dans le nord de la France. "Il est chasseur d'oiseaux migrateurs (...) et plus particulièrement huttier et chasseur à la botte au gibier d'eau", précise le site de CPNT. Il "chasse également le petit gibier de plume avec son épagneul breton Ucha", y apprend-on.
S'il ne décolle guère dans les sondages, Frédéric Nihous entend dans cette campagne lutter "contre la désertification des campagnes" menacées par "le départ des services publics". "Nous demandons une vraie égalité des chances, parce que nous, dans les zones rurales, on est des laissés-pour-compte", martèle-t-il.

(Avec AP)

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Fievre du Rift aussi en Tanzanie!

Les autorités sanitaires Tanzaniennes ont annoncé le décès de seize personnes de la fièvre de la vallée du Rift et ce depuis l’apparitions des premiers cas de la maladie dans le pays en février dernier. Selon le ministre de la Santé, David Mwakyusa, la région centrale de Dodoma, située à 450 kilomètres au nord de la capitale Dar es-Salaam serait la plus touchée par l'épidémie avec 13 morts et 41 patients hospitalisés, présentant les symptômes de la maladie.


Selon la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la fièvre de la vallée du Rift (FVR) est une zoonose qui provoque une pathologie sévère aussi bien chez l'animal que chez l'homme, entraînant une morbidité et une mortalité élevées. En effet, la maladie provoque une mortalité élevée chez les jeunes animaux, mais aussi un taux élevé d'avortements. Le virus de la fièvre de la Vallée du Rift est transmis essentiellement par des moustiques. La maladie est signalée exclusivement dans les pays africains, notamment lorsque la pluviosité est importante et que les populations de moustiques vecteurs sont denses.
Toujours selon l’OMS, de nouveaux systèmes de surveillance des modifications climatiques sont utilisés pour avertir à l'avance de la survenue éventuelle de flambées de la maladie, en relayant l’information sur les indicateurs météorologiques qui permettent de prédire un accroissement du nombre des moustiques. Ceci permettra aux autorités de mettre en œuvre les mesures voulues pour éviter l’épidémie imminente.

Le virus qui appartient à la famille des Bunyaviridés, du genre Phlebovirus, a été isolé pour la première fois en 1930 au cours d'une enquête sur une épidémie touchant les moutons d'une ferme de la Vallée du Rift, au Kenya. Depuis l’OMS a observé des flambées en Afrique subsaharienne et en Afrique du Nord.

Très répandu au Kenya et en Somalie voisine, le virus a fait quelque 500 victimes humaines, et tué des dizaines de milliers de têtes de bétail dans ces deux pays entre 1997 et 1998. En 2006, l’OMS a dénombré 162 victimes au Kenya. Par ailleurs, il semblerait que la maladie soit émergente puisqu’elle s’est étendue hors d’Afrique. En effet, en 1977-78 et en 1993 des foyers épizootiques ont été enregistrés en Égypte. En 2000, la FVR a touché 863 personnes en Arabie Saoudite causant 120 décès, et plus d'un millier d'individus au Yémen causant 121 décès.


La transmission à l’homme et à l’animal se fait par différentes manières : par la piqûre de nombreuses espèces de moustiques appartenant aux genres Aedes, Anopheles, Culex, Eretmapodites et Mansonia qui sont les vecteurs biologiques compétents de la maladie ; par le contact avec le sang ou d'autres fluides organiques ; par le contact avec des tissus d'animaux infectés ou encore par ingestion de viande non cuite ou de lait cru provenant d'animaux infectés. Les personnes travaillant dans les abattoirs, les laboratoires et les hôpitaux sont des populations à risque. Il faut noter qu’il n’existe aucun vaccin contre la forme humaine de la maladie. La plupart des personnes atteintes guérissent en une semaine, mais certains d'entre elles peuvent en mourir. Une forte fièvre, des douleurs dans le dos et une perte considérable de poids, sont les symptômes les plus communs de la maladie.

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mercredi 21 mars 2007

Chat sauvage!

FAUNE Fait rarissime: des chats sauvages ont été surpris dans la région d’Yverdon. Un ornithologue s’est retrouvé nez à nez avec une femelle et ses deux petits.

FRÉDÉRIC RAVUSSIN
Publié le 21 mars 2007

PORTÉE: Deux jeunes chatons dormaient au fond du nichoir installé pour accueillir des chouettes hulottes dans les environs d’Yverdon-les-Bains. / DR
PORTÉE: Deux jeunes chatons dormaient au fond du nichoir installé pour accueillir des chouettes hulottes dans les environs d’Yverdon-les-Bains. / DR

Surprise de taille pour un ornithologue nord-vaudois en fin de semaine dernière. Alors qu'il s'apprêtait à contrôler un de ses nichoirs à chouettes hulottes installés dans la région d'Yverdon, Pierre-Alain Ravussin s'est trouvé nez à nez avec un chat sauvage.

Il n'était toutefois pas encore au bout de ses surprises. «J'ai pensé que l'animal s'était installé dans le nichoir pour se reposer.» Mais quand l'ornithologue en a ouvert la porte, il a découvert que cette femelle l'avait utilisé pour mettre bas et élever ses deux chatons. «Leurs yeux étant encore fermés, ils devaient avoir moins de deux semaines», reprend-il. Prenant bien garde de ne pas les toucher, il s'est alors rapidement éloigné.

Cette observation est véritablement exceptionnelle, car cette espèce – à ne pas confondre avec le chat haret –, est relativement rare. «C'est bien simple, j'ai plus souvent croisé le lynx que le chat sauvage», affirme Pierre-Alain Ravussin.

Espèce discrète

Mis au courant de cette découverte, le conservateur de la faune du Canton de Vaud, Sébastien Sachot, confirme: «Sans qu'il soit possible d'estimer la taille de la population de chats sauvages du canton, nous savons que cette espèce est très peu abondante. En apercevoir un individu est d'autant plus difficile qu'elle est en outre très discrète.»

Protégé et inscrit sur la liste rouge des animaux menacés, le chat sauvage n'est présent que le long de l'arc jurassien. Il avait d'ailleurs probablement disparu du territoire vaudois à la fin des années soixante, avant d'y être réintroduit de manière illicite quelques années plus tard. D'entente avec un garde-forestier de Lorraine, un Vaudois en avait alors relâché une vingtaine du côté de Ferreyres. «C'est du reste dans cette région, ainsi qu'à Baulmes et sur les pentes du Mont-Aubert, que vivent la plupart d'entre eux. 95% des observations répertoriées proviennent du reste de là», poursuit Sébastien Sachot.

L'endroit où a été faite l'observation de Pierre-Alain Ravussin – soit à 500 mètres d'altitude dans la région d'Yverdon – la rend encore plus surprenante, puisque le chat sauvage n'est plus une espèce de plaine. L'animal ne s'y aventure que contraint par les conditions météo défavorables. «C'est notamment le cas lors d'hivers rigoureux, note Sébastien Sachot. Avant cette observation, je n'avais d'ailleurs eu connaissance que d'un seul cas de reproduction à basse altitude, soit dans les bois de la Versoix, il y a une vingtaine d'années.»

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lundi 19 mars 2007

Buffon un bouffon ?



ll est, au jardin des Plantes, à Paris, un homme de bronze sali de fientes, qui couve des yeux la Galerie de l'évolution, ce temple aux bêtes. Assis en robe de chambre dans un fauteuil Louis XV, il a un oiseau, ailes déployées, dans la main gauche, et une peau de lion sous son siège comme pour figurer la soumission du plus noble des fauves à celui qui fut autrefois, en chair et en os, le vrai roi des animaux et le maître des lieux, intendant du Jardin et du Cabinet d'histoire naturelle du roi. "Buffon 1707-1788", est-il gravé sur le socle de la statue.


Tricentenaire de sa naissance oblige, le célèbre naturaliste s'invite dans la "Bibliothèque de la Pléiade", avec un volume d'Œuvres. Derrière ce titre, un "best-of" des écrits de Georges Louis Leclerc, comte de Buffon. Si l'on avait voulu s'en tenir au strict respect desdites oeuvres, une dizaine de tomes auraient été nécessaires, simplement parce que l'Histoire naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet du roi occupa cinquante ans de la vie de son auteur... et 36 volumes. Une publication exhaustive n'aurait toutefois pas été justifiée puisqu'une partie des textes de l'Histoire naturelle ont été rédigés par les collaborateurs de Buffon. Cependant, Stéphane Schmitt, chercheur au CNRS, qui présente et annote les textes retenus dans ce volume, ne peut taire que, biffant un à un les titres des articles qui ne pouvaient tenir, physiquement, dans ces 1 760 pages, "chaque trait de crayon a été un déchirement". Ceux qui souhaiteront retrouver l'intégralité des textes consulteront le site Internet Buffon@web (www.buffon.cnrs.fr).
Cela dit, même avec un seul volume, Gallimard prend un petit risque tant l'image de Buffon s'est brouillée au fil du temps. Certes, le scientifique, souvent traversé d'intuitions profondes, abattit un travail inouï de description de la Nature, et certains de ses portraits d'animaux, comme celui du cheval - la fameuse "plus noble conquête de l'homme" -, sont des pièces d'anthologie. Mais il se trompa beaucoup et l'évolution des connaissances fut impitoyable avec certaines de ses hypothèses, notamment sur la reproduction des animaux ou la formation du système solaire. Certes, il faut mettre à l'honneur du Bourguignon d'avoir tenté, dans la mesure du possible, de séparer sa démarche scientifique de la religion - notamment en osant accorder à la Terre un âge beaucoup plus important que les quelque 8 000 ans prônés par les exégètes chrétiens - et d'avoir introduit l'historicité dans les sciences de la nature. Mais cela ne lui valut qu'une ou deux maigres pages dans les manuels de philosophie.

Pourtant, rien ne justifie que l'écrivain ait été jeté aux oubliettes, lui dont Rousseau disait, en 1764 : "Je lui crois des égaux parmi ses contemporains en qualité de penseur et de philosophe, mais en qualité d'écrivain je ne lui en connais point. C'est la plus belle plume de son siècle ; je ne doute point que ce ne soit là le jugement de la postérité." Les causes de cette "déchéance" sont multiples. Il faut poser en premier la mauvaise réputation scientifique de Buffon qui, née de son vivant, ne cessa de croître. Ensuite, l'Histoire naturelle fut victime de son succès, réimprimée à de multiples reprises, dans des rééditions au texte réorganisé, le Buffon des familles, le Buffon des demoiselles, le Buffon des enfants, compilations partielles de morceaux choisis transformant le naturaliste "en une sorte de La Fontaine en prose pour les enfants et les gens du monde". L'expression est d'Yves Laissus, qui signe un Buffon. La nature en majesté dans la collection "Découvertes" (128 p., 13,50 €), publié en même temps que la "Pléiade".

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dimanche 18 mars 2007

Transformer des cadavres en pétrole

Un scientifique allemand a mis au point un procédé permettant de fabriquer du carburant diesel à partir de cadavres de chats grâce à un simple convertisseur catalytique.


Que les défenseurs des animaux se rassurent, les bêtes sont bel et bien mortes avant d’être transformées en carburant, puisque le procédé exige de les chauffer à une température de 300 degrés pour en extraire les hydrocarbures qui seront ensuite transformés en carburant à l’aide d’un convertisseur catalytique.
Le processus permet d’obtenir du diesel entièrement bio et d’excellente qualité pour un prix infime. Selon le docteur Christian Koch, l’inventeur du procédé, chaque cadavre de chat adulte peut produire 2,5 litres de carburant, ce qui signifie en clair qu’environ 20 félins suffiront à remplir un réservoir entier.
Cette méthode n’est absolument pas du goût d’Annelise Krauss, porte-parole de l’association de défense des animaux de Dresde, qui estime que cette méthode "est aussi ignoble que l’expérimentation sur les animaux."

Source
Adaptation d'un article d'Andrew Thomas du 15 mars

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samedi 17 mars 2007

Faune sauvage en péril

Faune sauvage en péril
samedi3 mars 2007 par Daniel Lobé Diboto

Aliette Jamart et sa nouvelle protégée

la jeune Youbi et sa blessure à la tête
Le Congo a ratifié de nombreux accords de protection de la nature et en particulier la Convention de Protection des Grands Singes. Ceux-ci, gorilles et chimpanzés sont en théorie intégralement protégés. Aliette Jamart, présidente fondatrice de l’Association HELP Congo œuvre depuis près de vingt ans à la protection de ces animaux, les plus proches cousins de l’homme, dans son site de Conkouati (www.help-primates.org). De fait elle constate sur le terrain que ces accords restent théoriques et que le braconnage continue, comme le prouve la mésaventure de Youbi, jeune chimpanzé femelle blessée après que sa mère ait été tuée par des braconniers parfaitement identifiés. Les contrevenants n’ont guère été inquiétés par les autorités au-delà d’un procès verbal qui ne porte que leur n° de carte d’identité. Aliette Jamart nous a alertés sur le cas de cet animal qu’elle vient tout juste de recueillir et qui n’est qu’un exemple parmi tant d’autres
D’aucuns nous diront qu’il est bien futile de s’occuper de la faune quand les hommes souffrent au Congo. C’est faire fi du fait que la faune est partie intégrante du patrimoine de la Terre au même titre que l’homme, et qu’elle possède des droits elle aussi.
Daniel Lobé Diboto : Madame Aliette Jamart, depuis combien de temps êtes vous dans la protection de la faune ?
Aliette Jamart : J’ai commencé en 1989, à Pointe-Noire.
DLD : Dans quelles circonstances ?
AJ : Suite à la rencontre d’un chimpanzé qui était détenu par un européen décédé. Ce chimpanzé a été déposé au zoo de Pointe-Noire et lorsque je m’y suis rendue, j’ai été aspirée par la protection de la faune.
DLD : Aujourd’hui vos activités se sont considérablement étendues, le monde entier vous connaît. Que signifie Conkouati pour vous ?
AJ : Conkouati est l’endroit où j’ai relâché mes chimpanzés. Certains Vivent encore en semi liberté dans des îles et d’autres on été réintroduits vers la réserve de Conkouati, classée parc national depuis 1999.
DLD : Peut-on avoir une idée du nombre des chimpanzés que vous avez ?
AJ : Parlant des chimpanzés relâchés, nous en avons relâché une quarantaine, il m’en reste en ce moment treize sur les îles. C’est une population que nous aimerions relâcher en pleine nature, mais les circonstances actuelles nous font craindre pour leur survie.
DLD : Comment arrivez-vous à protéger ces chimpanzés ?
AJ : Pour les protéger il faut être présents. Depuis le 28 août 1991 où je suis arrivée à Conkouati avec dix huit chimpanzés, nous avons été présents sur le site, jour et nuit, 24 h / 24 h, jours, fêtes et dimanche, temps de paix, temps de guerre.
DLD : Vous avez une base à Conkouati, vous avez donc du personnel à gérer, il faut de l’argent pour soutenir cette action. Comment faites-vous ?
AJ : Oui la base à Conkouati congolais et expatriés oeuvrent conjointement à la bonne marche de l’association. J’ai puisé longtemps dans ma poche, j’ai un peu moins à le faire maintenant parce que des gens se sont intéressés à notre travail. C’est devenu un projet de grande envergure qui est connu de l’extérieur, ce qui nous a permis d’obtenir des aides. Nous faisons venir des bénévoles qui doivent supporter leurs billets d’avion, nourriture et manuscrit. C’est-à-dire qu’ils nous donnent une certaine somme, une nourriture de base, une gestion du terrain avec des produits d’entretien, voilà comment nous tournons. Des fondations françaises comme la fondation Brigitte Bardot nous aident en nous apportant des soutiens considérables. Je les en remercie beaucoup. Nous recevons aussi quelques dons de particuliers. Ces aides sont importantes mais elles ne peuvent actuellement couv=rir la totalité de nos besoins. La tâche est difficile, compte tenu qu’en Afrique Centrale, Congo compris, le braconnage bat son plein. Les sanctuaires de chimpanzés foisonnent et le mot est juste ; foisonnent. Il est en effet très difficile de résister à l’appel des yeux d’un bébé chimpanzé braconné en train de mourir. Une fois qu’on a mis le doigt dans l’engrenage c’est pour la vie. On y laisse tout, sa vie de famille, ses amis, on ne pense plus qu’à ça. Le gouvernement ne se soucie guère de nous, gens sans formation universitaire se consacrant à la protection de la faune par simple amour. Nous excédons les pouvoirs publics car n’étant pas formés en dehors du terrain, nous avons tendance à être excessifs. Nous ne comprenons pas pourquoi ça ne marche pas alors que nous faisons tout pour que ça fonctionne. Si on nous donnait les moyens d’avancer ça irait mieux. Pourquoi alors les dispositifs de régulation et de contrôle existant demeurent-ils inefficaces ? Pourquoi à la barrière de contrôle des Eaux et Forêts de Madingo-Kayes ne trouve-t-on pas d’agents à pied d’oeuvre ? On trouve de la viande de brousse sur les étals du grand marché, au mépris du risque EBOLA, les contrôles sont donc inopérants.
DLD : Madame Jamart, un bébé chimpanzé a été recueilli à Youbi, ( poste de contrôle des écogardes du PNCD). Comment ce bébé chimpanzé est-il parvenu chez vous ?
AJ : J’ai été appelée dimanche soir par la Direction du WCS et l’interpellation a eu lieu à Youbi, Les conditions météorologiques ne permettant de se déplacer la nuit, j’ai simplement demandé si les braconniers avaient été arrêtés et si un procès verbal a été fait en bonne et due forme. Ce bébé a été récupéré le lundi matin par le véhicule de WCS (World Conservation Society), il est arrivé blessé et complètement déshydraté au sanctuaire HELP. Force est de constater que tous les animaux qui arrivent dans les mains des braconniers sont dans cet état. Je ne sais pas d’où vient cette habitude de ne pas donner de l’eau aux animaux : que ce soit des animaux domestiques ou de la basse cour, l’eau semble vraiment superflue.
DLD : Combien de chimpanzés vous arrivent dans cet état ?
AJ : Nous avons arrêté de prendre des chimpanzés dans ces conditions, mais de temps en temps je craque et j’en prends un, en espérant qu’un jour la loi sera appliquée. Le gros problème à l’heure actuelle c’est que malgré le statut de protection intégrale des gorilles et des chimpanzés, les braconniers ne sont jamais inquiétés. A ce rythme là, les grands singes auront disparus dans les prochaines décennies.
DLD : Maintenant qu’on parle de la protection des grands singes à travers le monde, pensez-vous que le Congo est vraiment impliqué ?
AJ : Je sais que le Congo a signé une convention sur la survie des grands singes, mais malheureusement sur le terrain, j’entends parler des activités de substitution et alternatives. Pour moi ces deux vocables ne concernent que des hommes qui n’ont jamais travaillé, et qui n’ont d’ailleurs pas envie de travailler. Les braconniers se promènent dans la forêt en posant de nombreux pièges qu’ils lèvent quand ils ont le temps. Ne parlons pas de l’état du gibier qu’ils rapportent, souvent complètement pourri, je dis bien pourri, photos à l’appui. Ce gibier en phase de décomposition est quand même fumé et vendu sur les marchés de la place, alors que la commercialisation de la viande de brousse est interdite et que la viande ne doit pas sortir du village. Vraiment je ne sais pas si un jour on pourra parler de l’application de la loi, il y a du travail à fournir avant d’en arriver là.
DLD : Face à ce constat de désolation êtes-vous inquiète pour la faune congolaise ?
AJ : Oui, je suis très inquiète car malgré la signature des mesures de protection, les grands singes sont en danger. Maintenant c’est à mon tour de vous poser des questions. En tant que journaliste congolais bien connu, il serait peut être bon que vous vous rapprochiez des Eaux et Forêts pour leur poser la question de savoir pourquoi il y a ce malaise ? Comment le sanctuaire de Tchipounga compte plus de cent trente chimpanzés captifs ? A quel moment ça a commencé à dérailler et que comptent ils faire pour redresser la machine ?
Daniel Lobé Diboto : Soyez rassurée Madame Jamart, nous avons la matière, nous nous rapprocherons des Eaux et Forêts. Et surtout merci pour ce monitoring d’enquête, nous vous promettons que nous allons faire quelque chose dans ce sens.
AJ : Merci beaucoup et bonne chance.

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vendredi 16 mars 2007

Les multinationales

Commerce mondial.

En 25 ans, le nombre de multinationales dans le monde est passé de 7 000 à 40 000. Elles contrôlent aujourd’hui près de 70 % du commerce mondial.

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Déménagement animal !

Face au réchauffement, animaux et plantes déménagent


15 à 37% de la biodiversité aura disparu d'ici 2050du fait du réchauffement planétaire, affirme un article publié en 2004 par un collectif de scientifiques du monde entier.Conséquence déjà constatée, les animaux et la flore migrent et sont contraints de changer d'habitat. Déjà, beaucoup d'espèces se sont déplacées là où elles ont de meilleures chances de survivre. En soi, ce ne devrait pas être un problème puisque c'est quelque chose que la nature a déjà connu. Ce n'est pas la première fois que le climat oscille entre des glaciations et des périodes chaudes forçant la faune et la flore à se déplacer de plusieurs centaines de kilomètres. Tout le monde sait que le Sahara était jadis vert et peuplé d'animaux.Mais jamais un réchauffement ne s'est produit à cette vitesse et avec un environnement où l'homme a autant marqué les terres de son empreinte d'obstacles difficiles à franchir (villes, routes, agriculture, etc.). Ces deux facteurs font qu'il est très difficile aux vivants de migrer et que beaucoup de scientifiques pensent que la "migration assistée" est une voie à explorer. La migration assistée consiste à transplanter volontairement une espèce dans un environnement plus adapté, plus froid, où ses chances de survie seront meilleures.Cependant, il est très difficile de déplacer des populations entières d'animaux ou de végétaux car leur implantation peut poser des problèmes à la faune et à la flore locale. On se souvient de l'exemple du crapaud-buffle introduit en Australie afin de combattre les insectes qui infestaient les plantations de canne à sucre. Cela a si bien réussi que le crapaud-buffle s'est répandu dans tout le pays et a pris la place des espèces locales, menaçant l'écosystème millénaire. Alors, parmi les centaines de milliers d'espèces, lesquelles déplacer ? Comment prévoir comment le climat va déterminer la répartition des espèces ? Où transporter certaines espèces menacées, comme l'ours blanc, qui n'ont nulle part où se réfugier suite à la fonte de la banquise arctique ?

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Manifestations contre la chasse aux phoques

Manifestations contre la chasse aux phoques
Allison Auld
Presse Canadienne

Pas un seul phoque du Groenland n'a encore été abattu sur la banquise de l'est du Canada, mais l'opération de relations publiques transatlantique atteint déjà un paroxysme.
À Strasbourg, en France, la Commission européenne a réitéré, jeudi, son opposition à l'imposition immédiate d'un interdit sur les importations de produits canadiens du phoque, mais elle a précisé qu'elle ira de l'avant avec une enquête pour déterminer si la chasse se déroule de manière humaine. La Commission a déclaré qu'il n'y a «aucune preuve scientifique» que la chasse cause des dommages importants. «Il doit tout d'abord y avoir une étude d'impact correcte avant qu'un geste ne soit posé, a expliqué au Parlement européen le Commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas. Si nous déterminons que les phoques sont chassés de manière inhumaine, un interdit sur l'exportation et le marketing de produits du phoque sera examiné.»
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Cela n'empêche toutefois pas les pays membres de l'Union européenne d'imposer leurs propres mesures. La Belgique interdit déjà totalement les importations de produits du phoque, tandis que l'Italie et le Luxembourg ont mis en place des interdits temporaires. L'Allemagne et les Pays-Bas adopteront aussi, sous peu, des mesures similaires. Pendant ce temps, partisans et opposants à la chasse, qui devrait débuter au cours des prochains jours, ont organisé des manifestations à travers le monde. Aaju Peter, une Inuite du Nunavut, s'est rendue avec son fils et des pêcheurs de Terre-Neuve à La Haye, aux Pays-Bas, pour contrer la «désinformation» qui, selon elle, interfère avec une évaluation objective de la situation. Leur voyage avait été défrayé par le gouvernement du Canada. «Je m'inquiète de l'impact que pourrait avoir un interdit... et je pense que c'est basé sur de la désinformation», a-t-elle dit. Mme Peter explique avoir rencontré des opposants à la chasse et avoir essayé de les convaincre que cette activité permet à des centaines de gens de gagner leur vie, des gens qui n'ont que des moyens restreints de le faire. «Nous leur expliquons que nous chassons et nous mangeons (le phoque) parce que nous ne pouvons rien cultiver, a-t-elle dit. Je pense que nous avons peut-être influencé quelques personnes, mais il faudra beaucoup de travail parce qu'il y a beaucoup de perceptions erronées.» De son côté, le ministre fédéral des Pêches, Loyola Hearn a reconnu que les conditions dans le Golfe sont à ce point mauvaises qu'elles pourraient affecter l'ouverture de la chasse, ajoutant qu'il pourrait difficilement y avoir une chasse s'il n'y a pas de phoques. Il précise, cependant, qu'un changement dans la direction des vents au cours des prochains jours pourrait complètement changer la donne et rétablir la situation. M. Hearn précise que les bancs de glace où les phoques mettent bas en temps normal sont présentement en train de dériver vers l'extérieur du Golfe vers l'Océan Atlantique. Ottawa n'a pas encore annoncé les quotas pour cette année ou la date d'ouverture de la chasse dans le Golfe, qui survient habituellement à la fin de mars ou au début d'avril. Le ministre a souligné que la chasse du Golfe ne représente qu'une faible proportion de la récolte annuelle, que les opposants qualifient de massacre cruel. La deuxième phase de la chasse, qui se tient au large de la côte nord de Terre-Neuve, représente environ 70 pour cent de la somme totale. Environ un million de phoques ont été tués entre 2003 et 2005 et le quota a été fixé à 325 000 l'an dernier. Le ministre rappelle que le cheptel demeure très imposant, avec environ 6 millions d'animaux, et que la chasse ne menace aucunement l'espèce.

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jeudi 15 mars 2007

Photon photographié!

PHYSIQUE QUANTIQUE

Une vie de photon mesurée pour la première fois
NOUVELOBS.COM 14.03.2007 22:15

Des chercheurs français ont mis au point un piège à photon sans précédent : il permet d’observer un seul photon à la fois, sans le détruire. C’est la première fois que la naissance, la vie et la mort d’un photon unique est observée, expliquent les physiciens dans la revue Nature.

Les miroirs du ''piège'' qui permet d'observer un photon à la fois, sans le détruire. (Michel Brune)Aux expériences étonnantes qui ralentissent la lumière, à celles qui piègent des paquets de photons, Serge Haroche, Michel Brune et leurs collègues du laboratoire Kastler Brossel* (Paris) ajoutent une nouvelle prouesse. Ils sont parvenus à emprisonner dans une petite cavité un seul photon à la fois, pendant un dixième de seconde en moyenne, le temps, pour un photon libre, de parcourir un dixième de la distance Terre-Lune. Ces travaux sont publiés dans la revue Nature datée du 15 mars.Le photon, particule élémentaire ou quantum de la lumière, est normalement détruit lorsqu’il est observé. En effet, le dispositif utilise un détecteur de photons qui absorbent son énergie et donc le détruit. L’équipe du laboratoire Kastler Brossel a mis au point une boîte à photon qui permet de l’étudier sans le détruire. Il s’agit d’une cavité composée de deux miroirs supraconducteurs, séparés de seulement 2,7 cm et refroidis à une température approchant le zéro absolu (–273°C). Au lieu de glisser dans cette boîte des atomes capables d’absorber les photons, comme dans les dispositifs habituels, Haroche et ses collègues ont choisi des atomes qui ne peuvent pas absorber l’énergie du grain de lumière. En revanche, le champ électrique du photon modifie légèrement l’orbite des électrons autour du noyau de l’atome. Ainsi, en repérant cette subtile différence, les chercheurs peuvent détecter le passage du photon dans la boîte et le mesurer plusieurs fois de suite.Le photon apparaît et disparaît soudainement dans la cavité. Il se produit alors un saut quantique : le photon passe d’un état à un autre de façon inattendue. Ces sauts avaient été observés avec des électrons, des ions ou d’autres particules, mais jamais avec des photons, précisent les chercheurs.Cécile DumasSciences et Avenir.com(14/03/07)

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mardi 13 mars 2007

Haro sur les animaux



Haro sur les animaux ! Depuis quelques décennies, la faune - sauvage ou domestique - est au centre de nombreuses crises sanitaires qui font de plus en plus régulièrement les gros titres de la presse. Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), fièvre West Nile, grippe aviaire... Dans un ouvrage tonique et original, François Moutou, vétérinaire et épidémiologiste à l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa),

Comment des agents pathogènes qui existent généralement depuis des temps immémoriaux se révèlent-ils brusquement ? Pourquoi, en peu de temps, peuvent-ils acquérir une virulence nouvelle ? Par quels biais se transmettent-ils à l'homme ? François Moutou ne livre pas, bien sûr, une réponse théorique et univoque au cas général. Au contraire, c'est l'étude de chaque cas pratique, c'est l'attention portée à la conjonction subtile des facteurs naturels et anthropiques qui conduisent à l'émergence d'une zoonose et, parfois, à une épidémie, qui sont riches d'enseignements. Le sens de chaque histoire est dans les détails.
Pourquoi le SRAS ? François Moutou ouvre quelques pistes. Qui n'ont parfois que peu à voir avec le comportement de la civette palmiste masquée (Paguma larvata), identifiée comme l'un des réservoirs naturels du virus et qui donne son titre au livre. Les raisons de cette crise sanitaire ont sans doute plus à voir avec... l'essor économique de la Chine.
"Les choses ont commencé à bouger en Chine au niveau économique dans les années 1980-1990 et de plus en plus de personnes ont eu les moyens financiers de consommer (de la) civette (...), écrit François Moutou. La demande a tellement augmenté que la pression de chasse a conduit à deux conséquences : l'importation de nombreux animaux de toute l'aire de répartition naturelle de l'espèce (Inde, Asie du Sud-Est, Indonésie, moitié sud de la Chine) et l'apparition de fermes d'élevage. (...) Mais créer un nouvel élevage et une nouvelle filière de production permet l'émergence potentielle de nouvelles pathologies impossibles à observer dans la nature quand les densités animales sont incomparablement plus faibles."
En 2005, l'avancée de l'épizootie de la grippe aviaire avait conduit à la stigmatisation des oiseaux migrateurs, accusés par nombre d'organisations internationales et de gouvernements d'être les principaux pourvoyeurs du mal. Aujourd'hui, l'infection au Royaume-Uni d'un élevage industriel de dindes, hermétiquement clos et éloigné des principales routes migratoires, suggère des vecteurs plus complexes. Et, selon toute vraisemblance, liés aux activités humaines.
François Moutou montre qu'il peut s'agir de presque rien. D'un pneu dans lequel demeure un peu d'eau souillée qui débarque d'un container à New York, amenant avec lui sur le continent américain, en toute discrétion, quelques larves de moustiques porteuses du virus West Nile... Ou d'un regain commercial entre Orient et Occident qui permet au rat noir (Rattus rattus) de s'installer en Europe où il contribuera à propager, au Moyen Age, la redoutable peste noire...
En décryptant l'émergence des nouvelles maladies à travers le rôle d'organisateur de la biosphère que l'homme a endossé, l'auteur rappelle que l'humanité fait partie de cette biodiversité maltraitée. Et que, un jour où l'autre, l'homme finit par subir les conséquences de sa gestion souvent inconsidérée du vivant.

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Mais transgenique nocif !

Forts soupçons de toxicité sur un maïs OGM

Autorisé à la mise sur le marché en France et en Europe, le MON 863, un maïs transgénique conçu par Monsanto, est depuis plus de deux ans au centre d'une polémique sur son innocuité (Le Monde du 23 avril 2004). Ces débats pourraient reprendre après la publication, mardi 13 mars, dans la revue Archives of Environmental Contamination and Toxicology, d'une étude suggérant une toxicité de cet organisme génétiquement modifié (OGM) pour le foie et les reins.
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Selon ces travaux, la consommation de maïs MON 863 perturbe plus ou moins fortement, chez le rat, de nombreux paramètres biologiques : poids des reins, poids du foie, taux de réticulocytes (jeunes globules rouges), de triglycérides, etc. La chimie urinaire est également modifiée, avec des réductions de sodium et de phosphore excrété pouvant aller jusqu'à 35 %. Les effets varient selon le sexe des animaux. "Chez la femelle, on observe une augmentation des graisses et du sucre dans le sang, une augmentation du poids du corps et du poids du foie par rapport au poids du corps, le tout associé à une plus grande sensibilité hépatique, dit M. Séralini, principal auteur de cette étude et par ailleurs président du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Chez le mâle, c'est le contraire, avec une chute du poids du corps et des reins."
Les auteurs de ces travaux ont utilisé les données tirées d'une expérience commanditée par Monsanto, qui a porté sur l'étude de 400 rats pendant 90 jours. Le traitement statistique appliqué à ces données par les experts de la firme agrochimique avait été publié, en août 2005, par Food and Chemical Toxicology. Ces travaux avaient bien mis en évidence des variations significatives de paramètres biologiques entre les animaux nourris au maïs MON 863 et ceux nourris avec son isogène - la même variété végétale, mais non modifiée génétiquement.
Les chercheurs de Monsanto avaient pour leur part conclu que ces écarts entraient dans le cadre de la variabilité naturelle des paramètres mesurés. Les effets produits par l'OGM n'avaient ainsi pas été considérés comme pathologiques. Quant à la "variabilité naturelle", elle avait été établie en mesurant les mêmes séries de données sur des rats nourris avec d'autres variétés de maïs non OGM, aux vertus nutritives différentes du maïs MON 863 et de son isogène.
Les données expérimentales brutes - plus d'un millier de pages - ont été tenues confidentielles par la firme agrochimique jusqu'à ce que Greenpeace en obtienne la publicité au printemps 2005, devant la cour d'appel de Münster (Allemagne).
Le Criigen a ainsi pu les examiner en détail et leur appliquer un nouveau traitement statistique. Celui-ci a notamment consisté, selon M. Séralini, à extraire des données brutes les effets les plus significatifs spécifiquement imputables à l'absorption de l'OGM.
"Sur les 58 paramètres mesurés par Monsanto, précise le chercheur, tous ceux qui sont altérés concernent le fonctionnement des reins ou du foie." "En outre, Monsanto avait considéré que, puisque les mâles et les femelles réagissaient différemment, il n'y avait pas matière à inquiétude, poursuit M. Séralini. Or le foie, par exemple, est un organe qui réagit différemment en fonction du sexe." De même, le fait que la réponse biologique mesurée ne soit pas toujours en adéquation avec la dose d'OGM reçue avait été interprété par les experts du semencier comme la preuve que le maïs transgénique testé n'était pas en cause. Un principe que conteste M. Séralini : "Lorsque les perturbations sont hormonales, par exemple, l'effet peut ne pas être proportionnel à la dose", dit-il.
Le toxicologue Gérard Pascal, membre, comme M. Séralini, de la Commission du génie biomoléculaire, juge erronées certaines conclusions du Criigen. "Je récuse l'analyse des courbes de poids des animaux, menée sans tenir compte de leur alimentation, dit M. Pascal. Mais je suis d'accord sur le fait que les réponses biologiques peuvent varier entre mâles et femelles et sur le principe qu'on ne doit comparer les effets d'un maïs OGM qu'avec son isogène, sans tenir compte des effets produits par d'autres variétés de maïs conventionnel."
Selon M. Pascal, l'inadéquation entre dose d'OGM reçue et effets constatés sur les paramètres hépatiques disqualifie les conclusions de toxicité pour le foie. "Des différences significatives au niveau du poids des reins" et "les variations de sodium, de phosphore et de potassium urinaire" évoquent bien, elles, un effet rénal. "Mais, rappelle M. Pascal, la CGB avait poussé, à ma demande, les investigations sur les reins et n'avait trouvé en définitive aucune preuve de toxicité" (Le Monde du 15 décembre 2004). "Reste les variations des taux de réticulocytes et d'éosinophiles (globules blancs), ajoute M. Pascal. Cela, je ne sais pas l'interpréter, mais ce sont des paramètres qui bougent beaucoup dans les expérimentations." Pour M. Pascal, les éléments apportés par le Criigen ne sont pas de nature à remettre en cause les avis favorables délivrés au MON 863. "Il ne s'agit là que d'une interprétation personnelle", ajoute le toxicologue.
Les travaux du Criigen ont été financés par Carrefour et Greenpeace, mais, justifie M. Séralini, "il n'existe aujourd'hui malheureusement pas de budgets publics pour mener ce genre de travaux". Situation d'autant plus dommageable que, selon M. Séralini, "il faudrait refaire toute l'étude toxicologique en tenant des dosages hormonaux" et, surtout, poursuivre les tests bien au-delà de 90 jours, et sur d'autres espèces que le rat, pour pouvoir trancher.

Stéphane Foucart
Article paru dans l'édition du 14.03.07

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Pygméé attaque!


Battu, déshabillé, attaché, «traîné comme du gibier» puis balancé «comme un sac de fèves de cacao» au fond d'une voiture. Le traitement «spécial pygmée» infligé à Alain par deux gardes-chasse qui l'accusaient de braconnage lui a coûté cher. Désormais, il est borgne et ne risque plus d'oublier que les peuples dits «pygmées», auxquels il appartient, peuvent être considérés comme des citoyens de seconde zone. Insultes, brimades quotidiennes, accès difficile, voire impossible, aux services de l'administration et de la justice : la marginalisation dont sont victimes les 30 000 membres (le chiffre exact n'est pas connu, faute de recensement) des communautés pygmées présentes dans le sud et l'est du Cameroun s'aggrave, dénonce l'anthropologue camerounais, Séverin Cécile Abega. «Un pygmée est voleur et menteur, il a ça dans le sang», n'hésite pas à affirmer devant la presse un jeune sous-préfet. «On nous prend pour des sous-hommes, on nous dit qu'un pygmée n'a pas de bouche, c'est-à-dire que sa parole ne compte pas», commentent, amers, les habitants du village de Ngoyang, dans le sud du pays.
A l'origine de cette dégradation rapide du statut des pygmées, il y a les politiques dites de «développement» mises en oeuvre depuis 1960 par l'Etat ou par la plupart des ONG, estime Séverin Cécile Abega. «Elles sont fondées sur trois choses : la sédentarisation, l'agriculture, l'école. Or, devenir agriculteurs, ça veut dire manger des animaux domestiques, couper les arbres, ce qui est contraire à ce qu'ils croient, à ce qui les anime», explique-t-il.
Inciter les pygmées à devenir agriculteurs les place aussi en situation de concurrence, notamment pour l'accès à la terre, avec les populations bantoues qui habitent en lisière des forêts, et avec qui ils échangeaient auparavant les fruits de leur chasse contre des produits vivriers. Résultat : des conflits parfois violents. «Les Bantous barrent nos pistes qui vont en brousse, ils sabotent nos pièges», assurent les habitants de Ngoyang, quelques jours après une rixe avec leurs voisins. Ces derniers sont jaloux des attentions dont les pygmées sont l'objet de la part de quelques ONG, ajoutent-ils. Quant au système scolaire qui leur est proposé, il est incompatible avec la nécessité de passer plusieurs semaines voire plusieurs mois de chasse en forêt.
Représailles. Qu'ils vivent dans la région forestière du sud ou dans celle de l'est, les pygmées sont aussi menacés par l'exploitation industrielle du bois qui détruit l'environnement sur lequel s'est bâti leur système social et culturel. Ils perdent peu à peu leurs repères, certains sombrent dans l'alcool, la drogue ou la prostitution. La protection de certaines zones, afin d'en préserver la biodiversité, leur a, paradoxalement, ajouté un problème : cette mesure leur retire bien souvent le droit d'utiliser les ressources et l'espace de ces zones. «Au lieu de les brimer et de les priver de leurs droits fondamentaux, on ferait mieux de les associer à la gestion de ces aires protégées : leur connaissance exceptionnelle de la forêt est la clé pour réussir à conserver la biodiversité des forêts d'Afrique centrale», estimait, en 2002, l'anthropologue britannique Jerome Lewis. A l'est du pays, c'est la pratique de la chasse dite «sportive» qui prive aussi les pygmées de l'accès à certaines zones forestières. S'ils osent s'y aventurer, les représailles des guides de chasse sont particulièrement violentes, rapportent des ONG.
«On veut que les pygmées abandonnent des valeurs auxquelles ils tiennent. Mais ils n'ont pas envie de nous ressembler. Accumuler, avoir de grandes maisons, de beaux habits, ne les intéresse pas. Le mépris qu'éprouvent les agriculteurs à leur égard est réciproque», souligne Séverin Cécile Abega.
Mépris. Quant à André-Michel Essoungou, l'un des rares journalistes camerounais à s'être intéressé à la question ces dernières années, il constate amèrement : «Nous nous comportons comme le Canada ou les Etats-Unis avec les Amérindiens, ou comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande avec les Maoris et les aborigènes. Les Amérindiens ont été décimés, les aborigènes sont poussés dans des réserves, les pygmées voient leur milieu de vie disparaître. A chaque fois, ces peuples singuliers sont soupçonnés de choses étranges et traités avec mépris. Pourtant, dans le même temps, tout le monde convient que la richesse de leurs savoirs est irremplaçable.»

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Manger de la viande clonée?

Pourra-t-on bientôt manger un gigot provenant d'un agneau cloné ? C'est en substance la question à laquelle doit répondre l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).
La Commission européenne a en effet demandé à cet organisme d'étudier les « implications possibles du clonage pour la sécurité alimentaire, la santé et le bien-être des animaux, et l'environnement dans l'UE », indique l'exécutif européen dans un communiqué.
Jusqu'à présent, les expériences de clonage menées sur le Vieux continent répondent à des fins exclusivement scientifiques. Mais considérant la « probable » augmentation du nombre de production d'animaux clonés dans les années à venir, Bruxelles a donc requis « l'avis scientifique et indépendant de l'EFSA, avant de décider de quelle manière traiter les aliments et les autres produits issus d'animaux clonés et de leur progéniture. »
Aux Etats-Unis, la viande et le lait issus d'animaux clonés ont été déclarés sans danger pour le consommateur par l'administration

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lundi 12 mars 2007

Ours n'hibernent plus !

Les saisons se détraquent, et les événements climatiques violents, comme ceux qui ont touché le nord du pays ce week-end, se multiplient. De nombreux constats sont faits en Europe et aux États-Unis. Des images insolites sont diffusées à répétition. Elles montrent le cas d’ours et de hérissons qui n’hibernent pas alors qu’ils le faisaient habituellement à ce moment de l’année, d’arbres qui bourgeonnent trop tôt, d’oiseaux qui ne migrent plus de la même façon et qui, parfois, s’accouplent trop tôt. Et il y a pire : la fonte des glaciers du Nord qui entraîne tous les ans de visibles avancées de la mer et le trou de la couche d’ozone qui s’agrandit de plus en plus. Et c’est à partir de ces malheureuses constatations, que de nombreux scénarios catastrophes ont été émis. Mais en Algérie, quels sont les constats qui ont été faits ?


Pour le savoir, nous sommes d’abord allés au parc zoologique de Ben Aknoun afin de recueillir les observations qui ont pu être faites sur le comportement des animaux. En ce qui concerne les ours, qui sont au nombre de trois, ils n’ont, depuis leur arrivée au parc, jamais hiberné. Ce qui, économiquement parlant, n’arrange pas beaucoup le directeur du parc, M. Ouafi, dont le souci majeur est, avant tout, de nourrir les animaux : "J’aimerais bien qu’ils dorment, ils mangeraient moins", dira-t-il de manière anecdotique. Mais plus sérieusement et accompagné de la responsable vétérinaire du parc, le Dr Slahdji, il nous explique que “les animaux du parc, le plus grand d’Algérie, souffrent du syndrome de captivité et, en l’absence d’éducateurs capables d’éveiller en eux les quelques instincts de base, il est quasiment impossible de recréer un environnement semblable au leur, les conditions qui permettraient de faire ce type de constats ne sont donc pas réunies”.
C’est vers les oiseaux migrateurs que nous nous sommes tournés ensuite, car ils s’avèrent être de très bons indicateurs des bouleversements climatiques. L’Algérie étant un couloir par lequel transitent ces oiseaux qui effectuent un long voyage, ils migrent du nord de l’Europe vers le sud de l’Afrique à la recherche d’un climat plus doux. Nous nous sommes donc adressés à la Direction générale des forêts (DGF) qui supervise l’activité des différents centres cynégétiques dont elle dispose sur tout le territoire national. Ces centres ont, entre autres, pour mission d’effectuer un comptage des oiseaux migrateurs, plus précisément les oiseaux d’eau. Ce comptage a lieu une fois par an à la mi-janvier

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dimanche 11 mars 2007

Corinne Lepage se rallie à Bayrou

Corinne Lepage se rallie à Bayrou



Décidément les bonnes nouvelles se succèdent pour François Bayrou en cette journée de samedi. En plus des bons sondages qui le place désormais 2eme à égalité avec Ségolène Royal au 1er tour de l'élection présidentielle, voilà qu'il recoit le soutien de Corinne Lepage ancienne ministre de l'Ecologie en 1995 sous le gouvernement Juppé et fondatrice du mouvement écologiste CAP21. Dans un interview accordé au "Journal du Dimanche" Corinne Lepage déclare en effet que François Bayrou "incarne aujourd'hui un véritable changement dans le pays qui peut permettre à l'écologie politique d'occuper la place qui lui revient, c'est-à-dire au centre de l'échiquier" et qu'elle décide de le rejoindre malgré sa capacité à réunir les 500 signaturesUn soutien qui vient à point nommé au moment où tout le monde se plaint de voir l'ecologie et l'environnement relayés au second plan de la campagne. Nicolas Hulot le faisait d'ailleurs très justement remarqué jeudi soir dans "A vous de juger" face à Nicolas Sarkozy. Reste à savoir s'il s'agit de réelles convictions de la candidate où si c'est un abandon pur et simple de la bataille en raison de sondages désastreux.

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samedi 10 mars 2007

Organisations de protection de la nature

Formule 1 écologique?

Petite révolution chez Honda, pendant la saison 2007, les voitures de Formule 1 ne seront pas recouvertes des logos des sponsors mais d’une peinture représentant la planète Terre. Cela ne veut pas dire que l’écurie n’a aucun sponsor, ces derniers ont simplement accepté de ne pas apparaître sur les voitures pour la bonne cause. Honda propose même de vous associer à elle ! En effet, contre une donation (en ligne) à la fondation « myearthdream.com » votre nom figurera sur l’auto ! Mais ne rêvez pas, l’inscription sera au format de 1 pixel ( ! ).
Une formule 1 écologique mon oeil

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Dauphins et lions de mers protègent les bases navales americaines

La Marine américaine a indiqué qu'elle pourrait prochainement déployer 30 dauphins et lions de mer pour protéger une de ses bases aux Etats-Unis.
Une initiative dénoncée par les défenseurs des animaux.



Trente grands dauphins et lions de mer pourraient bientôt patrouiller dans les eaux de la base militaire de Kitsap-Bangor, près de Seattle, aux Etats-Unis. Selon l'agence AP, qui relaie l'information, la Marine américaine prévoit d'utiliser ces mammifères spécialement dressés pour "détecter et appréhender" des assaillants afin de protéger le site qui abrite navires, sous-marins et laboratoires. Autant de cibles potentielles pour des attaques terroristes par voie maritime.
Depuis les années soixante, la Navy dresse dauphins, otaries mais aussi belugas et orques en vue d'effectuer des missions strictement militaires. Les animaux sont entraînés à détecter des mines ou des objets suspects et à déclencher une balise pour avertir la patrouille qui les accompagne. Ils peuvent également repérer des plongeurs ennemis et même leur fixer une sorte de menottes aux pieds pour les empêcher de s'échapper.
Des dauphins ont ainsi participé à plusieurs missions lors de la guerre du Vietnam et de la guerre du Golfe. Plus récemment, l'armée américaine a utilisé des cétacés pour détecter des mines dans le port irakien d'Oum Qasr, en 2003, et pour patrouiller dans les eaux de la Baie de San Diego, lors d'une convention républicaine, en 1996. Une centaine de mammifères marins sont actuellement "sous les drapeaux".
Quelle efficacité ?
L'utilisation des animaux soldats est combattue par des associations protectrices des animaux. Elles dénoncent les conditions de captivité des mammifères marins et notamment les petits bassins dans lesquels ils sont souvent cantonnés, lorsqu'ils sont en mission.
"On ne connaît pas trop leurs conditions de captivité car ce sont des informations top secrètes", souligne à LCI.fr Sami Hassani, responsable du service Mammifères marins à Océanopolis (Brest). "Si la Navy veut que les animaux soient efficaces, il faut leur accorder un minimum d'espace et je pense que l'armée américaine a les moyens nécessaires", ajoute-t-il.
Justement, les écologistes américains estiment que les dauphins ne représentent pas un moyen de défense suffisamment efficace. Et puis, qu'adviendrait-il si de telles armes n'accomplissaient pas leur mission et s'échappaient dans la nature ? Le spécialiste d'Océanopolis a "cru comprendre que les dauphins étaient moins fiables que les lions de mer. Par ailleurs, même si le milieu aquatique est important, ces derniers n'ont pas un besoin physique d'eau et leur transport est plus simple". Quant au risque que l'animal s'enfuit, il est réel, selon Sami Hassani : "Les animaux sont conditionnés via un système sonore, avec un signal d'appel, un signal de départ... En bassin, ça marche mais dans l'océan, c'est plus délicat". Et d'évoquer ce béluga dressé par les Russes à l'époque de la guerre froide, qui s'était échappé et qui avait été retrouvé dans le Bosphore, au large de la Turquie.
La Navy est consciente des limites de ses armes animales. Elle souhaite les remplacer à terme par des robots mais tant que la technologie ne sera pas au point, elle précise qu'elle continuera d'utiliser dauphins et lions de mer.

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vendredi 9 mars 2007

Début de Greenpeace

Vancouver, 15 septembre 1971. Le Phyllis Cormack, un vieux rafiot de pêche rebaptisé Greenpeace, prend le large. A son bord : un capitaine grincheux, un mécanicien peu disert et une dizaine d'écologistes et de hippies. Cet équipage disparate mais motivé part à l'assaut d'Oncle Sam. Les Etats-Unis ont en effet décidé de faire un test nucléaire sur l'île d'Amchitka, à la pointe de l'Alaska. Une catastrophe assurée pour la région tant les répercussions sur les écosystèmes, et donc l'économie de la pêche, seraient irréversibles. Sans oublier le danger des radiations sur la santé.

Objectif de l'expédition : mobiliser l'opinion publique mais aussi empêcher le tir en pénétrant illégalement dans les eaux d'Amchitka. La philosophie de Greenpeace est déjà en œuvre dans cette première mission qui relève de l'odyssée psychédélique. Robert Hunter, l'un des participants, qui sera aussi l'un des fondateurs de l'ONG, en fait le récit exalté et exaltant dans Les Combattants de l'arc-en-ciel (1). Hunter embarque en qualité de journaliste dans la presse underground : il est là pour témoigner. Comme ses autres comparses, il est conscient d'écrire une nouvelle page du combat écologique.
L'équipage est imprégné de l'esprit Flower Power et des mouvements contestataires de l'époque : opposants à la guerre du Vietnam, Black Panthers, Amérindiens. Le surnom de "Rainbow Warriors" fait d'ailleurs référence à un livre de légendes indiennes. La "paix verte" passera donc par une guerre médiatique et des actions choc. Une démarche confortée par le soutien grandissant des Canadiens, des tribus indiennes de la côte Pacifique, de congrégations religieuses, des représentants du secteur immobilier (!) et de politiciens, jusqu'au Premier ministre du pays.
Courants psychiques
Les premiers jours de cabotage le long des côtes, les "combattants de l'arc-en-ciel" sont euphoriques, convaincus de mener une juste croisade. Plus d'une fois, Hunter compare la petite communauté à bord du Greenpeace à celle de l'Anneau, dans la trilogie de Tolkien. "Nous nous dirigeons tout droit vers le sinistre et ténébreux royaume de Mordor", écrit-il. "Notre anneau de Pouvoir, c'est le cercle parfait du symbole écologiste". Sur l'île d'Atukan, une excursion vire au trip psychédélique : "Notre contact avec ce qui nous entoure est tellement planant que nos esprits se sont mis à tisser des liens entre eux (...) Un Esprit Collectif commence à voir le jour", relate le journaliste avant de s'étaler dans l'herbe mouillée et de faire l'amour (littéralement !) à cette nature préservée des vices de la civilisation.
Les jours suivants seront plus difficiles. Au grand large, l'ambiance est à l'image de la mer : houleuse, en proie à de violentes tempêtes. Les ego sont exacerbés. Les disputes se multiplient, les mesquineries aussi. Puis l'annonce du report de l'essai fait pour le coup l'effet d'une bombe. Faut-il continuer alors que le bateau, comme le collectif, prend l'eau ? "Frappé de plein fouet par des courants psychiques contraires, le Greenpeace s'est brisé en deux", déplore Hunter.
Il serait facile de se moquer de cette bande de babas cool pseudo-révolutionnaires qui veulent changer le monde sans parvenir à se mettre d'accord sur le cap à suivre. Hunter est le premier à s'interroger sur cette équipée a priori dérisoire, et sur ses propres excès, lui qui se décrit comme "un sauvage ou un illuminé, au choix". La force du récit de Hunter tient justement à sa sincérité, jusque dans sa démesure. Délirant, lyrique, émouvant, le journaliste-activiste livre également une analyse lucide et ô combien actuelle sur l'état de notre planète : "La destruction de l'environnement sévit partout dans le monde, sous nos yeux. Celui qui continue de mener sa petite vie, qui reste assis à ne rien faire et plonge sa tête dans le sable, est complice du crime qui consiste à assassiner l'avenir". Face à une telle menace et aux solutions, fussent-elles radicales, qu'elle implique, Hunter revendique "l'héritage laissé par ce voyage (...) : une organisation, Greenpeace, que le monde entier aime ou déteste mais qui ne laisse personne indifférent".

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jeudi 8 mars 2007

Régime Atkins

Régime Atkins pauvre en glucides efficace pour chasser les kilos

WASHINGTON (AFP) - Le régime Atkins, pauvre en glucides et riche en protéines et qui fut controversé dans le monde médical, s'est révélé de loin le plus efficace pour perdre du poids chez des femmes obèses, selon l'étude médicale la plus étendue faite aux Etats-Unis et comparant quatre diètes alimentaires populaires.
Dans le groupe de 311 participantes à 70% blanches, âgées de 25 à 50 ans, non-diabétiques, le quart (77) ayant suivi pendant un an le régime Atkins, ont perdu deux fois plus de kilos (4,7 kg en moyenne) que celles soumises à trois autres régimes, indique cette recherche dont les résultats sont publiés mardi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 7 mars.
Ces femmes ont également enregistré une nette amélioration de leur cholestérol et de leur tension artérielle comparativement aux autres, souligne le Dr Christopher Gardner, de l'école de Médecine de l'université de Stanford en Californie (ouest), le principal auteur de ces travaux.
"Nombre de médecins, y compris nous-mêmes, avions rejeté la valeur diététique d'un régime très faible en glucides" objet de nombreuses controverses ou étions tout au moins très sceptiques, note-t-il.
"Mais il semble que ce soit une bonne alternative pour les personnes cherchant à perdre du poids", a jugé ce professeur de médecine.
Le régime Atkins a fait l'objet de controverses et donné lieu à des procès certains plaignants affirmant que ce régime était responsable de leurs problèmes cardiovasculaires. Le docteur Atkins initiateur de ce régime est mort en février 2004 et souffrait au moment de son décès de surpoids, alimentant les doutes sur l'efficacité du régime qu'il prônait.
Un autre sous-groupe a suivi le régime dit Zone et fondu de 1,61 kg en moyenne. Cette diète vise à un équilibre dans l'apport en glucides, en graisses et en protéines dans des proportions de 40%, 30% et 30% respectivement.
Ceux ayant suivi le régime Ornish, très élevé en glucides et extrêmement faible en graisses soit essentiellement végétarien, ont perdu en moyenne 2,18 kg.
Enfin, les personnes qui ont suivi les principes diététiques du ministère américain de l'Agriculture (USDA), ont fondu de 2,59 kg en moyenne. Ce régime est très élevé en glucides (fruits, légumes et céréales complètes) et très faible en graisses.
Selon le Dr Gardner, le succès du régime Atkins, rendu populaire en 2001 peut s'expliquer par plusieurs facteurs: sa simplicité avec comme principal message "d'éviter tous les glucides", le fait qu'il encourage à boire davantage d'eau et moins de sodas et sa richesse en protéines qui, "rassasie davantage l'organisme que les glucides et les graisses faisant que les personnes mangent moins".
Une étude portant sur seulement 160 personnes, hommes et femmes de 22 à 72 ans souffrant d'un excès de poids, publiée en janvier 2005 également dans le JAMA, comparait quatre régimes dont Atkins, Zone, Ornish et "Weight Watcher".
Les résultats n'avaient pas montré de différence entre eux. Tous avaient entraîné une perte modeste de poids.
Mais contrairement à la dernière étude, les sujets n'avaient pas été strictement suivis et laissés libre de choisir l'intensité avec laquelle ils ont suivi ces diètes. En outre nombre étaient diabétiques.

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mercredi 7 mars 2007

Ours blanc stop ou encore?

En danger, la population d'ours polaires augmente pourtant
Un rapport préliminaire tout «chaud» des biologistes du gouvernement du Nunavut suggère que la population d'ours blancs augmente plutôt qu'elle décline. Une «embellie» qui ne change rien aux perspectives de disparition à long terme liée aux changements climatiques, estime Louis Fortier, professeur à l'Université Laval.
L'an dernier, l'Union mondiale pour la nature (UICN) a décidé d'ajouter l'ours blanc (polaire), symbole par excellence de l'Arctique canadien, à la liste des espèces menacées. Les États-Unis y songent. L'animal a besoin de la banquise, qui fond, pour se nourrir et se reproduire. Les scientifiques craignent une baisse de 30 % de leur population d'ici quelques années.
Mitchell Taylor, le spécialiste de la question au Nunavut, vient de jeter un iceberg dans l'océan : les ours de la côte sud-est de l'île de Baffin, de la baie d'Ungava et de la côte nord du Labrador sont non seulement en santé, mais en plus grand nombre qu'avant.
Selon M. Taylor, la population d'ours blancs de Davis Strait atteindrait quelque 2000 spécimens. Il estime donc qu'il n'y a pas lieu de presser le bouton-panique. Ironiquement, reconnaît le scientifique, la hausse serait attribuable aux campagnes pour bannir la chasse aux phoques, dans les années 1980, qui ont fait augmenter la source de nourriture.
Les découvertes du docteur Taylor ne sont donc pas «une grande surprise», lance M. Fortier, de la Chaire de recherche sur la réponse des écosystèmes marins au réchauffement climatique. «La situation (des ours blancs) va s'améliorer dans un premier temps, puis se détériorer par la suite.»
Comment? La fonte de la glace du couvert arctique apporte plus de lumière dans l'eau, donc plus de zooplanctons, donc plus de poissons, de phoques et d'ours polaires, au bout de la chaîne alimentaire. Mais quand la banquise sera disparue, sous l'effet des changements climatiques, une possibilité d'ici à la fin du siècle, bonsoir, M. l'Ours.
«C'est impossible qu'il s'adapte à un régime terrestre. Les animaux emblématiques et hautement spécialisés comme le morse et l'ours blanc vont céder la place à des généralistes venus du sud», explique M. Fortier.
Chiffres contradictoires
Les chiffres d'Environnement Canada dressent un portrait bien différent de celui de Mitchell Taylor. Selon Michelle Brenning, la directrice générale du service canadien de la Faune, le Canada compte environ 15 000 ours blancs répartis en 13 populations. «Deux sont en augmentation, cinq en déclin, cinq en maintien et une n'a pu être recensée. Ce n'est pas une situation uniforme et les populations varient beaucoup en nombre d'individus.»
Louis Fortier ne remet pas en cause la bonne foi de M. Taylor, mais la situation lui rappelle les dénégations de certains spécialistes, dans les années 1980, quand on a commencé à prédire la disparition des stocks de morue atlantique.
«C'est une question de perspective», dit le prof de biologie. Comprendre, plus d'ours blancs maintenant ne change rien à leur éventuelle disparition. Et que la lorgnette de M. Taylor est peut-être embuée par des facteurs sociopolitiques où l'environnement cède le pas aux considérations économiques. Comme en Alaska, aux États-Unis, où la controverse fait rage sur le statut éventuel d'espèce en voie de disparition de l'ours blanc.
Éric Moreault
Le Soleil

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mardi 6 mars 2007

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-chanteuse anglaise à poil!

La chanteuse anglaise de R&B Jamelia apparaît dans la dernière campagne anti-fourrure de l'association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals).
La chanteuse de Superstar a été photographiée nue, un lapin sur ses reins, sous le slogan "Soyez bien dans votre peau et laissez les animaux garder la leur" qui se veut une nouvelle déclinaison de la fameuse phrase "Plutôt à poil qu'en fourrure".
La campagne a été lancée en pleine semaine de la mode à Londres. La photographie est signée Mary McCartney, la fille de Paul McCartney.
Jamelia explique son engagement dans cette campagne: "La raison pour laquelle je ne porte pas de fourrure est que je trouve la manière dont cette fourrure est prélevée inhumaine et cruelle. J'y suis totalement opposée. Je trouve ça vraiment écoeurant".
Pour rappel, d'autres célébrités s'étaient déjà dévêtues pour PETA: Eve Angeli, Christy Turlington, Pamela Anderson et Melissa Etheridge.

lundi 5 mars 2007

! Les 10 commandements écologiques !



Justin Rowlatt considère qu'une famille peut réduire son empreinte de carbonne

(sans aucun ordre particulier) :

1. RENONCEZ À VOTRE VOITUREJustin et sa famille ont dû renoncer à leur voiture Expérimentez ,la voiture produit 11% des émissions du carbone du pays . Nous n'avons jamais pensé que nous pourrions renoncer à la voiture de famille de manière permanente ,c'est ce que nous avons fait


Naturellement l'ajustement sur une vie sans notre moteur a pris un peu de temps - et quelques moments stressants - mais le poney et le transport en commun et la marche à pied suffisent bien!

. Ne soyez pas trop dur sur vous-même.Rappelez-vous beaucoup de coût de voitures d'argent - je nous compte suis l'économie £2.000 par an -


2. ISOLEZ VOTRE MAISONLa isolation de votre maison peut être chèreNotre produit de maisons par quart des émissions du carbone du R-U. Vous devriez considérer isoler votre maison mais, comme j'ai découvert, ce peut être chère. Ainsi pourquoi pas l'ébauche-imperméabilisation de vos fenêtres!

et juste tournent vers le bas le thermostat par un degré ou deux et mettez dessus un pullover.

. Considérez acheter une couverture ou tapissant vos planchers, cela aide également des salles de subsistance chaudes. Nous avons fait tout ces choses et avons coupé notre utilisation de gaz de 15%. Cela nous a sauvés vrai argent - je compte plus de £50 en un an.


3. DÉPLACEZ LE MÈTRE DE L'ÉLECTRICITÉ DE DESSOUS LES ESCALIERS Le compteur de l'électricité sous les escaliers peut obtenir ignoré. J'ai acheté un petit instrument sur l'Internet qui a certainement coupé notre utilisation de l'électricité - montrant que les instruments peuvent aider économiser le monde. C'est un petit dispositif qui enlève le compteur de l'électricité de dessous les escaliers pour vous indiquer combien d'électricité vous employez pendant que vous l'employez. Il a trouvé une maison permanente sur le worktop de cuisine et je peux maintenant dire quels appareils et lumières sont allumées autour de la maison juste en la regardant.

4. COMMENCEZ À COMPOSTER Beaucoup de perte de cuisine peut être compostéeJ'ai pris le grand plaisir dans mon casier de compost. Il ne sauve pas beaucoup de carbone mais coupes la quantité de perte que nous envoyons au remblai. La poignée de vers j'ai été donné par le roi de terreautage du pays, John Cossham d'York, ai multiplié et dévore maintenant heureusement toute notre perte de cuisine. Nous sommes une famille de cinq mais grâce aux efforts de mes vers, à une année de vert vivant et au casier de compost est encore moins qu'à moitié complètement.


5. MANGEZ PLUS DE legumes -Les légumes peuvent être plus intéressantes bien que les pousses bouillies Notre boîte végétarienne a prouvé une révélation. Elle est livrée une fois par semaine et contient les légumes organiques localement produits. Nous avons fait livrer des légumes dont je n'ai jamais entendu parler avant qu'ainsi elle vous force à essayer des choses que vous marcheriez normalement passé droit dans le supermarché. Il signifie également que j'ai développé tout à fait un répertoire des recettes pour le chou et les courgettes.


6. MANGEZ DE MOINS DE VIANDE Le bétail représente grosso modo 18% d'émissions de gaz de serre chaude Les animaux de ferme produit un 18% étonnant d'émissions du monde des gaz de serre chaude - une grande partie des burps, des farts et des poos de vaches et des moutons du monde de trois milliards. J'ai essayé de devenir vegetariens pendant un mois. Ce n'était pas facile . Vous seriez stupéfié combien de produits contiennent les produits animaux dans une forme ou une autre. J'ai perdu deux kilos et mon niveau de cholesterol est tombé 5.5 s'inquiétants juste à 3.4.

7. EMPLOYEZ LES COUCHES LAVABLES

.Nous obtenons maintenant les couches lavables livrées par une compagnie locale,

8. ACHETEZ ENERGY-SAVING LES AMPOULESUne ampoule économiseuse d'énergie a été rue avalante installée de l'extérieur 10J'étais très sceptique au sujet des ampoules économiseuses d'énergie quand nous avons lancé l'année dernière ce projet à fin février. J'ai pensé que la lumière qu'elles ont donnée dehors était froide et ne pourrait pas croire qu'elles feraient n'importe quelle épargne significative dans l'utilisation de puissance. Mais les ampoules ont bien mieux et notre facture de l'électricité montre la différence qu'elles peuvent faire. Nous avons changé les la plupart de nos ampoules - nous avons toujours six halogènes dans la cuisine (vers le bas de 12) - et, grâce à mon instrument portatif de mètre (voir le bout 3), de nous ayez bien mieux aux appareils de rotation outre de la réserve et nous avons réduit notre utilisation de l'électricité de 22%. C'est la valeur £100.


9. ESSAYEZ DE VOLER MOINSLes voyages par avion sont l'un des contribuants grandissants les plus rapides aux émissions de carbone.

10 ARRÊTEZ LES ROBINETS Utilisation de Brits par moyenne de 150 litres de l'eau un jourComme le changement de climat change survivez à aux modèles, utilisation de l'eau devient de plus en plus une issue aussi bien que le carbone. En Gambie les personnes emploient une moyenne de 4.5 litres de l'eau par jour. Ici en Grande-Bretagne nous employons une moyenne de 150 litres par jour. J'ai des bouts de l'eau dans le jardin et ai essayé (pas toujours avec succès) de se rappeler de faire les petites choses comme arrêter le robinet quand je me brosse les dents. Mon gourou de terreautage m'a même persuadé que nous pourrions employer la toilette moins en urinant dans notre casier de compost. J'ai essayé ceci hors de mais puisque notre casier de compost est dans le jardin avant il n'était pas - comment je mettent ceci - quelque chose que vous voudriez faire chaque jour.


bbc 5 mars 2007

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dimanche 4 mars 2007

Actions en justice contre pays riches

La Bolivie impute les inondations andines aux pays riches
agrandir la photoTRINIDAD, Bolivie (Reuters) - Voyant les dégâts causés par des inondations catastrophiques tant dans les Andes que dans les plaines d'Amazonie, le président bolivien Evo Morales a imputé ce phénomène à la pollution produite par les pays riches - ce que certains experts jugent plausible.
Les inondations, sécheresses et tempêtes de grêle qui se sont abattues en trois mois sur le pays le plus pauvre d'Amérique latine résultent d'El Nino, un phénomène météorologique qui pourrait être accentué par le réchauffement climatique, selon des climatologues.
Les inondations en Bolivie, les pires depuis 25 ans, ont fait 35 morts et affecté en tout 350.000 personnes, dissolvant littéralement les habitations en terre et emportant les quelques biens de populations déjà extrêmement pauvres.
Morales a déclaré l'état de catastrophe naturelle cette semaine après une visite dans la région de Beni, dans le nord-est du pays, fortement touchée par les intempéries.
Il a imputé ces dernières aux pays industrialisés "qui polluent l'environnement et modifient le climat".
Selon Spencer Wear, auteur de "La découverte du réchauffement climatique" (The Discovery of Global Warming), les pays pauvres sont effectivement plus exposés aux dégâts causés par le changement climatique.
"Personne ne peut dire qu'(El Nino) est le résultat du réchauffement climatique, mais nous pouvons dire à coup sûr que le réchauffement climatique rend ce type d'événement plus probable", a expliqué Wear à Reuters.
Le mois dernier, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a déclaré que dans le monde entier les pauvres, les populations les moins responsables du réchauffement climatique, étaient ceux qui en souffraient le plus.
Les pays pauvres sont les plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre, auxquels est imputé le changement climatique, mais ce sont aussi ceux qui ont le plus à craindre des changements de climat prévisibles, selon des experts.
ACTIONS EN JUSTICE
Les Etats-Unis produisent 25% des gaz à effet de serre émis à l'échelle mondiale mais n'ont pas signé le protocole de Kyoto, dont les signataires sont convenus de réduire leurs émissions de dioxyde de carbone.
En Bolivie, le gouverneur de la région de Beni, Ernesto Suarez, s'est dit préoccupé par l'approvisionnement en nourriture, les inondations ayant tué 22.000 têtes de bétail et emporté récoltes, bétail et infrastructures à hauteur d'environ 115 millions de dollars.
Autour de la capitale régionale, Trinidad, 19.000 personnes évacuées de bidonvilles inondés vivent dans des abris provisoires exposés à la dengue et aux épidémies de dysenterie.
Sur les hauts plateaux, El Nino a détruit les récoltes servant de base à la nourriture des Indiens Aymaras, et dans le bassin agricole de Santa Cruz il a annihilé de grandes quantités de soja, principale denrée d'exportation du pays.
Ces derniers mois, des conditions climatiques extrêmes ont également causé des dégâts dans d'autres pays pauvres tels que le Mozambique et les Philippines.
Selon Wear, certaines grandes entreprises et des pays industrialisés ont commencé à agir contre le réchauffement climatique par peur d'être poursuivis en justice.
Lors d'une audience jeudi à Washington, la Commission inter-américaine des droits de l'homme a entendu des Inuits du nord du Canada expliquer que leur mode de vie était menacé du fait du réchauffement climatique, qui a réduit la banquise, tuant les animaux qu'ils chassent pour leur subsistance.
Lauren Baker, chercheuse du Centre pour le droit écologique international, qui conseille les Inuits dans cette affaire, pense que leur cas pourrait conduire d'autres pays à poursuivre en justice les producteurs de gaz à effet de serre.
"Le réchauffement climatique n'affecte pas que les Inuits ou la Bolivie, il affecte aussi d'autres pays d'Amérique en les exposant à des ouragans, à une hausse du niveau des océans, à des pénuries d'eau potable, à des déplacements de populations", a-t-elle expliqué.
Reuters, AP...

samedi 3 mars 2007

Chasse aux lions- stop

Pretoria dit stop à l'élevage de lions pour chasseurs fortunés
AFP 03.03.2007 11:38


L'Afrique du Sud semble déterminée à en finir avec une pratique lucrative mais très controversée: l'élevage de lions destinés à être chassés par des touristes étrangers fortunés en quête d'un prestigieux "trophée".
Selon l'Association sud-africaine des éleveurs de prédateurs (SAPBA), quelque 5.000 lions sont actuellement élevés en captivité par environ 300 "fermiers".
En 2006, 480 lions, dont 444 élevés en captivité, ont été chassés dans le pays, pour un prix allant de 6.000 à 8.000 dollars pour une femelle et de 20.000 à 30.000 dollars pour un mâle.
Cette activité, parfois appelée "chasse en boîte", est certes partiellement réglementée mais elle a donné lieu à d'effrayantes dérives --animaux "drogués" ou chassés dans des espaces très réduits-- qui ont provoqué des réactions indignées.
A l'issue de trois années de consultations tumultueuses avec les intervenants du secteur, le ministre de l'Environnement Marthinus van Schalkwyk a annoncé fin février un nouveau texte visant à un "nettoyer l'industrie de la chasse". "Nous mettons fin, une fois pour toutes, à la pratique répréhensible de la chasse en boîte", a lancé le ministre, estimant que l'image de l'Afrique du Sud, dont la faune sauvage est l'un ses plus puissants atouts touristiques, ne pouvait voir plus longtemps son image "ternie" par ces pratiques.
Le nouveau texte, qui entrera en vigueur le 1er juin, prévoit que les lions élevés en captivité ne pourront être chassés pendant une période de 24 mois après leur remise en liberté dans une réserve, contre quelques jours seulement actuellement. Cela devrait, de l'avis quasi unanime, signifier la fin de la rentabilité économique de cette activité.
Si certains regrettent que Pretoria n'aie pas opté pour une interdiction pure et simple, les principales organisations de défense des animaux ont salué cette annonce, tout en soulignant le défi, financier et humain, que représente sa mise en application.
"C'est un pas dans la bonne direction", estime Jason Bell-Leask, directeur pour l'Afrique australe du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), qui dénonce de longue date "l'une des pratiques les plus répugnantes qui soit".
Les éleveurs, qui soulignent que des milliers d'emplois et une importante source de devises étrangères sont en jeu, ont vivement réagi, et affiché leur intention de contester en justice la décision du gouvernement. "Des chasseurs du monde entier ont déjà fait des réservations pour l'année à venir. Ils viennent de Russie, d'Amérique, d'Espagne, d'Allemagne, de partout", explique à l'AFP Carel van Heerden, président de leur association.
S'il reconnaît qu'une réglementation plus stricte est nécessaire, il défend la pratique sur le fond, rappelant que les lions d'Afrique ont perdu 80% de leur territoire au cours des 100 dernières années. "La chasse au trophée existera toujours. Nous enlevons la pression des lions en liberté dans le reste de l'Afrique", affirme-t-il.
La décision gouvernementale ne fait pas l'unanimité, même au sein du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC).
"Cette décision est en contradiction avec les objectifs du Millénaire (de lutte contre la pauvreté) si l'on considère le nombre d'emplois que cette industrie génère", affirme Poppy Mocumi, élue de l'ANC pour la province du North West, qui compte à elle seule quelque 1.700 lions en captivité.
Reste une question épineuse: que deviendront les milliers de lions élevés en captivité, qui, dans l'hypothèse où la loi est appliquée rigoureusement, auront perdu leur "valeur économique" pour la chasse après le 1er juin?
"Le texte ne dit rien sur le devenir de ces animaux!", tempête Michele Pickover, porte-parole de l'organisation Animal rights Africa, qui réclame un véritable engagement financier de l'Etat pour "créer une vie pour ces lions après la promulgation" de la loi.

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