Ecoland

Ce blog est destiné à informer tout un chacun sur les problèmes écologiques les plus divers.

jeudi 16 juillet 2009

Une réserve de tigres... sans tigres




Le Panna National Park, l'une des principales réserves de tigres indiennes, a admis ne plus avoir de tigres. Le parc de 542 km², situé dans l'Etat du Madhya Pradesh, contribuait à l'objectif de sauver le fameux tigre du Bengale de l'extinction. Il s'agit de la deuxième réserve en Inde à voir son nombre de tigres réduit à rien, après Sariska au Rajasthan, a rapporté mardi la BBC.

Le ministre des Forêts, Rajendra Shukla, a confirmé en juin que la réserve de Panna, qui comptait 24 tigres il y a trois ans (et plus de 40 il y a six ans), n'en avait plus aucun aujourd'hui. L'animal n'ayant plus été aperçu depuis longtemps dans le parc, un recensement spécial a été organisé et a mené à cette triste constatation.

Deux femelles avaient été récemment amenées à Panna et l'administration centrale avait été sollicitée pour le transfert de quatre autres tigres, deux mâles et deux femelles.

Alertes répétées
Un rapport du ministère central des Forêts souligne que le cas de Panna ne peut pas être comparé à celui de Sariska, la sonnette d'alarme ayant été tirée régulièrement au cours des huit dernières années. Le rapport affirme que les autorités n'ont pas vu la catastrophe imminente malgré les alertes répétées et ont perdu la plupart des tigres de Panna à cause du braconnage.

Un 3e cas?
Selon certaines sources, une autre réserve du Madhya Pradesh, le Sanjay National Park, également impliqué dans la sauvegarde du tigre, n'en compterait plus non plus à l'heure actuelle, alors que 15 tigres y étaient encore recensés à la fin de la décennie '90.

A nuancer
Malgré la gravité de la situation, toutes les nouvelles ne sont pas mauvaises, selon le ministre Shukla. "Panna est notre seul parc qui essuie des pertes", a-t-il nuancé. "Trois des forêts protégées de l'Etat -Kanha, Bandhavgarh et Pench- sont classées parmi les réserves de tigres les mieux gérées du pays", a précisé M. Shukla.

Comité d'experts
Le ministre a mis sur pieds un comité d'experts pour vérifier les raisons de la disparition des tigres. Leurs conclusions sont attendues pour le mois d'août.

Braconnage
Il y a un siècle, l'Inde comptait 40.000 tigres. Leur nombre a fortement décliné à cause de la chasse et du braconnage. Les autorités procèdent régulièrement à des recensements dans les parcs nationaux. Des quelque 1.400 tigres du pays, environ 300 demeurent au Madhya Pradesh, aussi appelé "l'Etat des tigres".

Corruption

L'Inde a interdit la chasse du tigre et a lancé des mesures de sauvegarde regroupées sous le nom de "Project Tiger", initié en 1973. Un certain nombre de forêts ont reçu le statut de parcs nationaux et des subsides leur ont été alloués pour la protection des tigres. Après des résultats prometteurs au début, une hausse phénoménale du braconnage a été constatée ces dernières années. Les autorités n'ont pas été capables de l'endiguer, à cause de la corruption et des techniques variées des criminels.

Griffes et peaux

MK Ranjitsingh, un membre du National Wildlife Advisory Board, estime que les autorités devraient interdire l'exportation des produits de la chasse au tigre et inciter la communauté internationale à faire pression sur les pays d'Extrême Orient, qui sont les principaux clients de ce marché. Les os, griffes et peaux de tigres sont apparemment très demandés dans des pays tels que la Chine et la Corée. (SC)

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samedi 11 juillet 2009

la Mer d'Aral continue sa décrue






Le rétrécissement de la Mer d'Aral apparaît clairement sur des photographies prises entre 2006 et 2009 par le satellite Envisat qui montrent que la partie orientale a perdu 80% de son eau depuis 2006, a indiqué vendredi l'Agence spatiale européenne (ESA).

Cette mer, qui était autrefois la quatrième plus grande étendue d'eau à l'intérieur des terres, n'a cessé voir sa surface diminuer depuis un demi-siècle lorsque les rivières qui l'alimentaient ont été détournées au profit de projets d'irrigation.

Voici une vingtaine d'années, elle s'est divisée en deux parties : la "Petite mer d'Aral" au Nord, située au Kazakhstan, et la "Grande mer d'Aral" au Sud, que se partagent le Kazakhstan et l'Ouzbekistan.
En 2000, la Grande mer d'Aral s'est à son tour divisée en deux parties : le lobe oriental et le lobe occidental.

Asséchée d'ici 2020
"Le lobe oriental s'est réduit substantiellement entre 2006 et 2009", souligne l'ESA dans un communiqué. "Il semble avoir perdu environ 80% de son eau depuis les images prises en 2006, lorsque le lobe oriental mesurait 150 km de long pour 70 km de large", précise l'ESA, ajoutant que la Grande Mer d'Aral devrait être complètement asséchée d'ici 2020.

Plan de sauvetage
Un plan de sauvetage, en partie financé par la Banque mondiale, a été lancé en 2001 par les autorités kazakhes pour retenir les eaux de la "petite mer d'Aral, au Nord. Après une première digue (achevée en 2005) entre la mer d'Aral nord et celle du sud, le projet doit se poursuivre en 2009 avec la construction d'une deuxième digue et d'un canal.

Ce plan, qui ne concerne que la "petite" Aral, au nord, soit 10% environ de la surface totale, a permis, selon l'ESA, de remonter de 4 mètres en moyenne le niveau des eaux. (belga/cb)
10/07/09 22h25

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mercredi 8 juillet 2009

Les pollueurs renoncent à diviser par deux leurs émissions





Les principales économies qui représentent 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre ont renoncé à leur objectif de les diviser par deux d'ici 2050, a indiqué mercredi une source européenne.

Cette décision a été prise mardi soir, lors d'une réunion à Rome des représentants des dirigeants du MEF, le Forum des économies majeures, dont le sommet est prévu jeudi à L'Aquila.

"Il y a un très fort engagement (de leur part) à réduire de façon substantielle les émissions mondiales d'ici 2050, mais il n'y a pas de 50%", a précisé ce responsable.

En revanche, l'objectif d'une limite de réchauffement à +2° est maintenue, a indiqué un négociateur occidental.

Dans un précédent projet de déclaration, le MEF "soutenait l'objectif de réduire les émissions mondiales de 50% d'ici 2050", sans toutefois préciser l'année de référence par rapport à laquelle cette division devait s'opérer.

Le MEF rassemble les principales économies de la planète, les huit pays les plus industrialisés du G8 et les grands émergents comme la Chine, l'Inde, la Corée du sud ou le Brésil. (belga)
08/07/09 11h39

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