Ecoland

Ce blog est destiné à informer tout un chacun sur les problèmes écologiques les plus divers.

mardi 26 février 2008

le paludisme recule

Une nouvelle carte mondiale du paludisme montre un recul du risque Environ 35% de la population mondiale pourrait contracter la forme la plus grave de paludisme mais le risque recule dans un nombre croissant de régions, selon une nouvelle carte mondiale de la maladie.

"Nous avons été très surpris de découvrir qu'un nombre important de personnes dans le monde avaient un risque beaucoup plus bas d'être infectées qu'on ne le pensait jusqu'à présent", explique le Dr Simon Hay de l'Université d'Oxford en Grande-Bretagne, un des auteurs de ces travaux.

Il s'agit de la dernière carte du paludisme dans le monde. La précédente remontait à 40 ans.

Selon ce nouvel atlas (The Malaria Atlas Project), 2,37 milliards de personnes dans le monde courent le risque de contracter le paludisme mais près d'un milliard d'entre elles vivent dans des régions où ce danger est très faible.

"Naturellement, cela ne veut pas dire que le paludisme est un problème sanitaire moindre mais cette carte donne l'espoir que l'éradication de l'infection dans certaines régions du monde pourrait être réalisable en recourant à des moyens aussi simples et peu coûteux que l'utilisation autour des lits de moustiquaires traitées avec des insecticides", ajoute le Dr Hay.

La forme la plus grave de paludisme est provoquée par le Plasmodium falciparum, parasite le plus virulent pour les humains, qui est transmis par des piqûres de moustiques anophèles.

Selon la nouvelle carte, les régions où le risque a reculé s'étendent à travers l'Amérique centrale et du Sud, en Asie et même dans certaines parties de l'Afrique, le continent le plus touché.

"Il est raisonnable de penser qu'il est possible de réduire voire d'interrompre la transmission dans de nombreuses régions du monde mais les chances de succès augmenteront si l'on met en oeuvre une stratégie basée sur une distribution géographique précise de l'infection", ajoute un autre auteur, David Smith, professeur de zoologie à l'université de Floride (sud-est).

Ce projet d'Atlas mondial du paludisme, réalisé en trois ans, est le fruit d'une collaboration entre l'Université d'Oxford en Grande-Bretagne et l'Institut kényan de recherche médicale.

Il compile des informations provenant des instituts nationaux de la santé de plusieurs pays, des avertissements d'offices du tourisme, des données climatiques, des variétés de moustiques vecteurs de l'infection et des enquêtes sur les cas de paludisme dans près de 5.000 communautés et 87 pays.

On dénombre plus de 500 millions de cas de paludisme par an dans le monde. Et au moins un million de personnes infectées meurent chaque année, dont 80% sont des enfants en Afrique sub-saharienne, rappellent les auteurs de cette étude publiée dans l'édition en ligne de PloS Medicine.

Cette étude a été financée par le Wellcome Trust, la plus grande organisation caritative britannique.

Libellés : , ,

dimanche 3 février 2008

L'Espagne est accablée par la plus forte sécheresse de ces dernières décennies







L'Espagne est accablée par la plus forte sécheresse de ces dernières décennies. C'est surtout la côte méditerranéenne qui souffre du temps particulièrement sec. Il y a eu, en 2007, 20% de précipitations de moins que l'année précédente.

Les lacs devant les barrages sont en moyenne remplis à 40%, mais en de nombreux endroits les réserves d'eau ont baissé et ne sont plus que de 12%. Des restrictions de l'utilisation de l'eau devront être imposées dans le secteur agricole, a indiqué un fonctionnaire du ministère de l'Environnement. Aucun problème n'est cependant attendu pour la fourniture de l'eau potable.

La situation est toutefois tellement grave en Catalogne, dans le nord-est de l'Espagne, que les autorités régionales se préparent, en cas de besoin, à fournir de l'eau potable par bateau à des villes comme Barcelone. L'eau devra alors être prise dans d'autres régions.

Les lacs de barrages de Barcelone et des environs ne sont encore remplis qu'à un quart de leur capacité. S'il ne pleut pas durant le printemps, des mesures drastiques d'économie d'eau seront nécessaires. L'Espagne et le Portugal ont déjà souffert d'une forte sécheresse en 2005 et 2006.

Libellés : , , ,